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Augmentation des cas des violences basées sur le genre

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Augmentation des cas des violences basées sur le genre

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Par TSM

En début de la semaine, la Cheffe de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keïta, a été devant le Conseil de sécurité des Nations-Unies pour faire le point de la situation sécuritaire dans le pays, notamment dans la partie Est, où les Forces Armées de la RDC (FARDC) défendent l’intégrité territoriale du pays contre les groupes armés, dont le Mouvement du 23 Mars (M23). Dans son exposé, Mme Keïta a également souligné que la violence basée sur le genre « ne cesse d’augmenter ».

Pour l’ensemble de l’année 2023, dit-elle, 122.960 cas de violence basée sur le genre ont été signalés, soit une augmentation de 3% par rapport à 2022. Les femmes victimes, y compris les filles, représentaient près de 90% de tous les cas, les incidents de violence sexuelle contre les enfants ayant augmenté de 40%. Et ce n’est que la pointe de l’iceberg, car de nombreux cas ne sont toujours pas signalés. « Si l’on se base sur les tendances actuelles, 2024 risque de devenir une nouvelle année record », a-t-elle prévenu.

Quand femmes et filles subissent

L’on ne le dira jamais assez que les femmes et les filles vivant dans l’Est de la RDC en proie à des conflits ne cessent de subir les affres de la guerre. Plus de deux décennies, elles sont violées, enlevées, tuées, torturées et soumises à l’esclavage sexuel sous l’indifférence de la communauté internationale. Conséquence, on ne cesse d’enregistrer des cas des violences sexuelles et celles basées sur le genre (VSBG).

Il est plus que temps que ces victimes puissent bénéficier du soutien de la communauté internationale pour la pacification de cette partie du pays. Surtout que les conflits et les déplacements massifs de population exposent encore d’avantage les femmes et les filles. Il convient de signaler qu’une dizaine d’experts des Nations-Unies ont, récemment, signalé les enlèvements des femmes et filles déplacées à des fins de violence sexuelle, d’exploitation sexuelle ou d’esclavage sexuel.