Par Marcel Tshishiku

Le président du Bureau de l’Assemblée nationale, le professeur Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, a expliqué, le mardi 9 juillet, que le retour d’une paix durable en République Démocratique du Congo entraînera l’émergence de la plupart des pays d’Afrique. Le chef de la Chambre basse du Parlement congolais a fourni cette explication dans son discours prononcé à la 49ème session de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF).

«La vocation de la République Démocratique du Congo, pays situé au cœur de l’Afrique, tout comme la vision de son Président, est de créer au centre de l’Afrique un espace de prospérité commune et permettre ainsi à la RDC de jouer son rôle naturel de locomotive de la renaissance africaine. La paix retrouvée, la RDC n’avancera pas seule, elle entraînera à coup sûr, au nom de la solidarité africaine, les autres pays africains dans sa marche vers le développement», a-t-il souligné.

Le chef de la Représentation nationale de la RDC, a, en outre, vanté les forêts et potentialités environnementales du Congo Démocratique, qui font de lui « pays solution», face au réchauffement climatique qui frappe de plein fouet la planète tout entière. Sans omettre ses ressources minières qui attirent la convoitise d’autres pays, Vital Kamerhe a évoqué le poids démographique de son pays, dont la population est estimée à 110 millions habitants, avec 70% de jeunes. 

«La RDC, est un pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique grâce à ses forêts, ses potentialités en énergies propres, renouvelables et non polluantes, ainsi qu’en ressources minières. Elle est pourvue de beaucoup d’autres atouts inégalables, notamment une population estimée à 110 millions d’habitants, dont 70% des jeunes ; sa position géostratégique au cœur de l’Afrique, ses 120 millions d’Ha de terres, dont 80 millions arables et 40 millions irrigables, bien exploitées, la RDC est capable de résorber deux fois le déficit alimentaire mondial, soit nourrir près de 2 milliards de personnes», a-t-il soutenu.

Et de poursuivre : «La RDC est aussi considérée comme le Château d’eau d’Afrique, disposant de 53% d’eaux douces d’Afrique et 13% du monde, est une réponse appropriée à l’épineuse question de la  désertification causée par le désert du Sahara qui à ce jour a causé le dessèchement du lac Tchad et du désert de Kalahari où le problème de terres arables commence à se poser avec acuité.»

D’un point à un autre, le speaker de la Chambre basse du Parlement a loué le potentiel énergétique de la RDC, estimé à 100.000 mégawatt, citant en exemple le barrage d’Inga (44.000Mw) qui est une opportunité pour électrifier et industrialiser toute l’Afrique, y compris une partie de l’Europe du Sud et de l’Asie. 

Vital Kamerhe a également indiqué que la RDC est au centre de la transition énergétique pour la fabrication des batteries pour les véhicules électriques.

« Je vous épargne de l’énumération des autres minerais, tels que le lithium, le coltan, avec une réserve mondiale de 75%, essentiel pour la fabrication des téléphones portables et autres composantes électroniques», a-t-il conclu, après avoir appelé l’OIF à protéger la RDC afin de lui permettre «de jouer pleinement son rôle dans ce monde qui change».