Par LM

Au cours d’un briefing spécial organisé lundi 8 juillet 2024 par le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, sur les principales orientations de la diplomatie congolaise pour le nouveau quinquennat, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Coopération internationale et de la Francophonie, Thérèse Kayikwamba, a salué l’initiative de la trêve humanitaire proposée par les États-Unis d’Amérique, dans l’Est de la République.

«Nous saluons l’initiative de la trêve proposée par les États-Unis d’Amérique. Nous l’avons salué, mais cela ne veut pas dire qu’on est immobile, ou qu’on n’est pas vigilant.

Les efforts diplomatiques vont continuer, car nous voulons une paix durable. Nous continuons à suivre tout ce qui se passe dans le Nord-Kivu, c’est notre posture. Nous privilégions cette opportunité. Nous restons vigilants et actifs sur le front diplomatique», a-t-elle fait savoir.
Outre la trêve, la cheffe de la diplomatie congolaise a laissé entendre au cours de ce briefing que le processus de Luanda est le seul et unique cadre des discussions pour la paix au Congo-Kinshasa.

«Nous accompagnons le Président de la République Félix Tshisekedi dans la diplomatie, en ciblant les États membres et continuons sur les efforts du processus de Luanda pour trouver une solution dans l’Est du pays. Ce processus est le seul et unique cadre des discussions pour la paix en RDC», a-t-elle précisé.

Le départ de la Monusco ne constitue pas un vide

A la question sur le désengagement de la Monusco dans l’Est de la République démocratique du Congo en proie à l’insécurité, la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, a relevé que le départ de la force onusienne ne constitue pas un vide. Déjà, a-t-elle indiqué, le gouvernement congolais a déployé dans le Sud-Kivu, 350 policiers pour sécuriser la population et ses biens.

«Le plan de désengagement de la Monusco a été élaboré entre la République démocratique du Congo et le Conseil de sécurité des Nations Unies. Le départ de la Monusco ne peut pas être considéré comme un vide en RDC. Nous voulons un retrait responsable, durable et ordonné. Il s’effectue en trois sites, notamment au Sud-Kivu, Nord-Kivu et l’Ituri. Le retrait de la Monusco au Nord-Kivu sera fait lorsque toutes les conditions seront réunies», a précisé Thérèse Kayikwamba.