Deuxième lancement des travaux : Grande attente pour la fin de la route Kananga-Kalamba Mbuji
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Par MKM
La Première Ministre, qui était déjà annoncée au Kasaï Central,a été finalement représentée au deuxième lancement des travaux de la route Kananga-Kalamba Mbuji, le mercredi 3 juillet. Le centre de Matamba, situé dans le territoire de Kazumba, non loin de la paroisse catholique centenaire de Mikalayi et d’autres sites aux abords de la rivière Lulua, qui avait permis des contacts avec l’Angola sous domination portugaise,a servi de cadre à la cérémonie, ayant connu une certaine affluence à la dimension de l’intérêt accordé à cet axe routier, long de 230 km.
Le premier lancement eut lieu en 2022 par le Président de la République lui-même. Les travaux effectués ont donné lieu à un remblai à certains endroits et à un déblai à d’autres.Non revêtue d’asphalte, c’est une partie de route en terre, sur un sol sablonneux, exposée à plusieurs dégradations rapides dans une zone tropicale. Pareil ouvrage sur un sol argileux peut durer deux à trois ans.
Le Ministre des ITPR, qui a lancé les travaux,a exhorté l’ensemble de la population de bien veiller au bon déroulement de ce vaste chantier, ayant bénéficié de la première tranche de 40 millions USD, sur le coût global de 300 millions USD, pour une durée de 36 mois. Alexis Gisaro, qui a parlé en présence du Gouverneur de province, Moïse Kambulu, du Président de l’Assemblée provinciale, Daniel Lukusa, des députés nationaux et élus provinciaux,a aussi ajouté que le décaissement se fera après chaque 6 mois. Le montant global desdits travaux (300 millions USD) est prélevé sur le financement lié aux contrats sino-congolais renégociés à hauteur de sept milliards.
Il y a de quoi cet appel à la vigilance, au regard de tout ce qui a été dit par rapport au premier financement, sans résultats acceptables. La route Kananga-Kalamba Mbuji, allant jusqu’à l’entrée de l’Angola, est d’un grand intérêt, dans le cadre de la SADC.Raison pour laquelle la BAD s’était intéressée à ce dossier.
Plusieurs services publics s’étaient déjà positionnés pour l’érection de leurs sièges et succursales.Kananga pourrait retrouver une vie économique avec des ressources de revenus pout plusieurs besoins de la province comme l’entretien ces routes secondaires et édifices publics. Les péages prévus en seront pour quelques choses, parmi tant d’autres. C’est aussi le moment de bien poursuivre la route Mbujimayi-Kananga.
Le Projet Chute hydroélectrique de Katende, qui est sous réévaluation des coûts additionnels en vue de la reprise des travaux, à en croire le dernier conseil des ministres, tombe à point nommé. Ce,en passant aussi aux autres infrastructures routières dans le territoire de Dibaya, avant d’arriver au site Katende. La distance entre les installations ferroviaires de Tshimbulu et la destination finale des matériels destinés au montage du barrage reste un véritable handicap pour l’acheminement des outils nécessaires, entreposés à la gare de Lubumbashi. Ces aménagements rendront la tâche facile à la connectivité entre les provinces du centre et donneront toute l’importance de ces routes pour les échanges avec les autres pays du Continent.