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En pleine opération d’extorsion des voyageurs sur la nationale Nº 1 : un coupeur de routes succombe suite à une hémorragie près de Mbanza-Ngungu

La Tempête des Tropiques Province

En pleine opération d’extorsion des voyageurs sur la nationale Nº 1 : un coupeur de routes succombe suite à une hémorragie près de Mbanza-Ngungu

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

C’était dans la nuit de dimanche 30 juin à lundi 1er juillet et plus précisément au village Sambu communément appelé Koweït, frontière entre le territoire de Mbanza-Ngungu et celui de Madimba. En effet, un mini-bus de marque Toyota/Hiace en provenance du marché transfrontalier de Lufu dans le territoire de Songololo, à bord duquel se trouvaient des gens avec leurs marchandises, y était stationné, aux heures de minuit, suite à une panne.

Subitement, ces derniers sans défense, ont vu surgir devant eux une bande de coupeurs des routes qui les avaient d’abord maîtrisé avant de les extorquer de leurs biens de valeur. Notamment de l’argent, téléphones, chaînettes, bijoux et que savons-nous encore. Et comme si cela ne suffisait pas, ayant aperçu de loin, vers 2 heures du matin, un convoi des bus de la société TRANSCO transportant, sans pour autant qu’ils ne le sachent, des éléments de la police militaire, tous habillés en tenue civile, en partance vers le Centre d’instruction de la Base militaire de Kitona, proche de la cité côtière de Muanda, où ils allaient suivre une formation, ces inciviques sans foi ni loi ont barricadé la route ; empêchant ainsi le passage de ce convoi.
Et d’une pierre deux coups, ils sont entrés précipitamment à bord du tout premier bus qui s’était pointé devant cette barrière de fortune et profité du profond sommeil d’un Adjudant en chef à bord, seul qui était aussi en tenue militaire, pour lui ravir de force l’arme calibre 12 qu’il détenait et ce, sous le regard impuissant de ses collègues d’armes qui, par stratégie, s’étaient tu.

Ces criminels de grand chemin, ayant cependant compris qu’ils étaient face aux vrais militaires formés qui n’avaient presque rien de spécial avec eux qu’ils pourraient extorquer, ont finalement pris la poudre d’escampette en prenant la direction de la brousse. C’est aussi le moment qu’à choisi l’un des éléments convoyant lesdits bus pour tirer à bout portant sur cette bande en fuite dont la balle a écrasé le coude de la main gauche de l’un des criminels qui a succombé de suite de l’hémorragie.

Il s’agit d’un certain gangster natif de Kinshasa, âgé de 41 ans, habitant la ville de Mbanza-Ngungu.

Saisie par l’un des voyageurs victimes du mini-bus en panne, une équipe du Commissariat territorial de la PNC/Mbanza-Ngungu constituée de quelques éléments de service du bureau 2 a du coup effectué une descente sur le lieu du braquage.

Après qu’elle ait suivi attentivement toutes les explications lui fournies par les victimes complètement devalisées, cette équipe avait immédiatement pris la direction empruntée nuitamment par ces hors-la-loi en suivant entre autres les traces de sang du bandit touché par balle jusqu’à aller découvrir, en pleine brousse, le corps sans vie saignant de l’infortuné, à 80 m de la route nationale nº 1.

A ses côtés, une armé calibre 12 ravi auprès de l’Adjudant en chef ainsi que le sac de l’une des voyageurs du mini-bus qu’ils avaient sans plus tarder récupérés.

Cependant, plusieurs questions sortent des bouches de certains analystes : Est-ce le conducteur du mini-bus ne serait-il pas de mèche avec cette bande des malfrats ? Car, pour ces derniers, le fait que ce mini-bus ait connu cette panne juste à quelques mètres seulement de l’endroit où s’étaient réfugiés ces coupeurs des routes cacherait pas quelques choses.

Toutefois, loin d’anticiper les résultats de l’enquête déjà en cours dans la mesure où tous ces argumentaires débités par les uns et les autres et qui ne sont encore que des suspicions, ne peuvent être pris en considération pour le moment. Pour les communs des mortels, l’idéal serait de laisser la justice, faire son travail sans partie pris et en toute quiétude.