Fléaux kinois : par où va commencer Daniel Bumba?
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Par MKM
Notification suivie de la remise et reprise, Daniel Bumba a mis en place les hommes et femmes qui vont l’accompagner dans la lourde tâche de redorer le blason terni de la ville de Kinshasa. Depuis son élection à l’Assemblée provinciale où, du reste, il va présenter son Programme d’actions ce vendredi, des Kinois ne cessent de relever les défis auxquels il va faire face.
En premier lieu, la mégapole présente une hideuse image par rapport à la salubrité. Des immondices prennent le devant sur tous les espaces. Aucune commune n’est épargnée. Surtout cette mauvaise manie de les entasser en laissant à l’air libre jusqu’à ce qu’elles vont retourner dans les caniveaux d’où elles ont été évacuées. Une solution doit vite être trouvée pour orienter les préposés à la tâche dans le cadre de l’insalubrité aux endroits appropriés. Une politique publique bien pensée recommandée, mieux exigée.
L’incivisme des Kinois est aussi un fléau à corriger impérativement. Les caniveaux sont bondés des déchets ménagers et autres saletés, par la faute de plusieurs personnes moins respectueuses des biens communs et publics. Les alentours des édifices publics, des églises et marchés en paient les frais. Là, la complicité de certains agents publics est à déplorer. Le phénomène « Kuluna », ce banditisme urbain a atteint des proportions inquiétantes, les nuits comme au clair des jours. La multiplicité des « gangs » se réglant des comptes dans les municipalités, entre elles ou à travers des quartiers, croît davantage. Le non-respect de la gratuité de l’enseignement suivi des frais fixés par les autorités urbaines dans certaines écoles, surtout d’obédience catholique, constituent également un fléau à vite éradiquer. Du fait que ces mesures ont quand même contribuer à la diminution des enfants de la rue.
Sur les routes, pour la plupart défoncées, les bouchons occasionnés par l’anarchie de plusieurs conducteurs se constatent. Les usagers de différents axes se plaignent de leur entretien chaotique. Pouvoir et population se renvoient les balles. Le premier dit avoir mis des moyens disponibles, mais les bénéficiaires sont accusés de mal les entretenir en précipitant leurs détériorations. La grande responsabilité incombe à l’Etat d’imposer l’ordre et de bien contrôle.
La ville s’étend sans une vision futuriste. Il convient de bien lotir et de bien prévoir les routes principales et secondaires, bref un bon plan d’aménagement, pour les nouvelles cités en construction. Autant, se préparer en conséquence pour tous les travaux de construction des immeubles à travers les communes.
La réglementation du commerce dans les limites des lois par rapport, en vue d’éviter, l’épanouissement de la classe moyenne qui ne sait plus à quel saint se vouer. La nécessité de trouver une solution durable et pérenne à la fin des marchés pirates, persistant suite au manque suffisant d’emplois.
La tarification des transports en commun reste aussi un casse – tête à bien étouffer.
Aux heures de pointe et la nuit, les passagers sont à la merci des transporteurs qui imposent les prix. Le contrôle des véhicules doit être renforcé, à n’importe quelle heure. Un bus est tombé en panne avant d’engager la descente, le mardi 25 juin, sur le saut des moutons au niveau de la RTNC sur la route Libération ou ex 24 Novembre, en détérioration à plusieurs endroits, à cause des fuites d’eau et des immondices en permanence.
Simple tableau sombre qui laisse entrevoir les problèmes parmi tant d’autres auxquels va faire face le gouverneur Daniel Bumba. Tous étant prioritaires.