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A l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre les discours de haine, le Secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres, a appelé à l’implication des jeunes. Selon lui, il est essentiel de donner aux jeunes les moyens de lutter contre les discours de haine dans un monde où ils ne sont pas seulement les cibles, mais aussi des voix influentes au sein de leurs communautés.

« Avec 1,2 milliard de jeunes dans le monde, leur rôle dans la reconnaissance, la sensibilisation et la lutte contre les discours haineux ne peut être sous-estimé », a déclaré M. Guterres, ajoutant que les jeunes peuvent se lever contre les discours de haine, parce qu’ils ont une influence considérable les uns sur les autres et peuvent susciter des changements significatifs. Le Secrétaire général des Nations Unies est d’avis que la mobilisation de l’énergie des jeunes leaders et leur créativité peuvent être mobilisées en leur donnant des ressources et des plateformes dont ils ont besoin. Question de favoriser des sociétés plus inclusives et plus tolérantes.

« Les répercussions des discours de haine, dit-il, ont touché de nombreux domaines d’action des Nations Unies, de la protection des droits de l’homme à la prévention des atrocités, en passant par le maintien de la paix, la réalisation de l’égalité des sexes et le soutien aux enfants et aux jeunes ».
En ce qui concerne l’effet dévastateur de la haine, M. Guterres a signifié que son ampleur et son impact sont aujourd’hui amplifiés par les nouvelles technologies de communication.

« Le discours de haine, a-t-il poursuivi, est devenu l’une des méthodes les plus fréquentes pour propager une rhétorique et des idéologies qui divisent à l’échelle mondiale ».

« S’il n’est pas contrôlé, le discours de haine peut même nuire à la paix et au développement, car il jette les bases de conflits et de tensions, ainsi que de violations des droits humains à grande échelle », a martelé le Secrétaire général des Nations-Unies.