L’humanité a célébré la Journée mondiale des réfugiés
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Par Thony Kambila
Hier jeudi 20 juin, l’humanité a célébré la Journée mondiale du réfugié. Une journée internationale instituée par les Nations Unies pour rendre hommage aux personnes réfugiées à travers le monde. Elle a lieu chaque année le 20 juin et permet de mettre en lumière les droits, les besoins et les rêves de celles et ceux qui sont contraints de fuir leur foyer.
Cette année, la Journée mondiale du réfugié est axée sur la solidarité avec les personnes réfugiées. Le slogan pour l’édition 2024 est : » Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées. «
Ces personnes ont besoin de la solidarité de tous, aujourd’hui plus que jamais. Faire preuve de solidarité, c’est garder nos portes ouvertes, reconnaître les atouts et les réalisations des personnes réfugiées, et réfléchir aux défis auxquels elles sont confrontées.
Chercher des solutions à la situation des réfugiés
Les Nations Unies déclarent que » être solidaire avec les personnes contraintes de fuir signifie également chercher des solutions à leur situation : mettre fin aux conflits pour qu’elles puissent rentrer chez elles en toute sécurité, veiller à ce qu’elles aient la possibilité de se reconstruire au sein des communautés qui les ont accueillies, et fournir aux pays d’accueil les moyens dont ils ont besoin pour accueillir et venir en aide aux réfugiés. » Le 20 juin, Journée mondiale des réfugiés, est une journée dédiée à honorer la force, la résilience et le courage de millions de réfugiés à travers le monde. Et à l’heure actuelle, nous continuons d’être confrontés à la réalité pressante des déplacements forcés.
La crise des réfugiés n’est pas seulement un problème lointain, mais un défi mondial qui exige une action collective. En République Démocratique du Congo, l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) est très préoccupée par la situation des réfugiés. Au total, le pays compte près de 7 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays. À cela s’ajoutent 523’000 réfugiés qui ont échappé aux conflits dans les pays voisins comme la République centrafricaine, le Rwanda, le Burundi et le Soudan du Sud. Près des trois quarts d’entre eux vivent dans des camps de réfugiés en dehors des villes.