Des journalistes victimes de violation de leurs droits entendus par la CNDH
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Par LKT et YHR
La Commission Nationale des Droits de l’homme (CNDH) a reçu, hier mardi dans son siège à Kinshasa, quatre plaintes des journalistes victimes, selon eux, de violation de leurs droits au pays et en Belgique. » Nous déposons ici la première plainte contre X de la journaliste Tantiana Esango qui a été agressée par sept hommes, pour avoir diffusé une émission qui n’a pas plu à certaines personnes, et puis une série de plaintes des Amis de Wetshi, dont les droits ont été violés dans le pays et en Belgique « , a relevé M. Wetshi,qui conduisait cette délégation. » Depuis l’agression, la journaliste Tantiana Esango continue à souffrir, malgré les soins médicaux qu’elle a reçus « », a-t-il expliqué, sollicitant des autorités du pays que des soins appropriés lui soient administrés.
D’autres plaintes concernent M. Wetshi, qui a été plusieurs fois victime d’agression de la part de Congolais vivant en Belgique, lui attribuant la nationalité d’un pays voisin, qui est à la base de la guerre dans l’Est du pays. » A Kinshasa, j’ai été fiché par le service de renseignement pendant l’ancien régime, alors qu’en Belgique on me qualifie d’étranger « , s’est plaint l’homme.
Le journaliste Wetshi a aussi détaillé aux responsables de la CNDH qu’il dispose de nombreux éléments visuels, sonores et autres, sur les causes réelles de la guerre de l’Est, que le Rwanda avec son supplétif du Mouvement du 23Mars (M23) mènent contre la RDCongo. » Kagame et beaucoup d’autorités rwandaises ont toujours soutenu que les territoires de Bunagana, Masisi et Rutshuru appartenaient jusqu’aux années 1980 au Rwanda. C’est le Roi Léopold qui s’était permis de les donner à la RDC « », a-t-il signalé, sollicitant ainsi l’accompagnement de la CNDH-RDC en vue d’intervenir notamment dans les médias, pour balayer les allégations mensongères de certaines autorités rwandaises. » Parce que, dans une conférence internationale, les autorités congolaises face à celles du Rwanda avaient détruit noir sur blanc ces contre-vérités de ce pays voisin qui ne cesse d’envier la richesse minière de la RDC « , a-t-il encore soutenu.
Le président de la CNDH-RDC, Paul Nsapu Mukulu, qui était entouré, à cette occasion, par le rapporteur Dido Kimbumbu et du commissaire national, Rémy-Paul Eale, ont promis d’examiner les plaintes déposées au niveau de son institution. » La CNDH, qui se préoccupe de la promotion et la protection des droits de l’homme, est votre maison, ainsi que de tout le monde qui se sent lésés dans ses droits.
Nous allons, à travers nos sous-commissions permanentes et nos organes, entrevoir comment nous pouvons examiner les dossiers et aller vers les acteurs nationaux et internationaux pour trouver les voies et moyens de sortie dans le sens de voir vos droits être respectés « », a été la réponse du président de la CNDH-RDC à ces journalistes.