Par TSM

L’image que reflète Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, particulièrement en termes des infrastructures, laisse à désirer. Il suffit de faire un tour dans la ville pour se rendre compte de la dégradation très avancée de plusieurs grandes artères. L’état actuel des avenues comme Kasaï, Kalembembe, Kabinda, Kabambare, Luambo Makiadi (ex Bokasa) et Poids lourds constituent un casse-tête pour les usagers sensés atteindre leur milieu professionnel. Cette mauvais état de ces routes ne cesse de causer des embouteillages monstres dans une ville où le mouvement d’une grande masse se fait vers le centre-ville. Pour être rassuré de pouvoir atteindre son bureau à l’heure, il faut déjà quitter sa maison à 6h du matin ou à 5, selon la distance, en vue de ne pas arriver en retard dans son lieu de service.

Il s’agit donc d’un véritable parcours de combattants pour les habitants de Kinshasa qui ne savent plus à quel saint se vouer. Parfois, les chauffeurs de transport en commun ont la tendance de justifier l’augmentation de prix de ticket à cause des embouteillages. C’est ce qui fait que le tarif de l’hôtel de ville n’est même plus utilisé par ces conducteurs véreux

Point n’est besoin de signaler que les autorités Congolaises doivent être interpellées, afin de doter la capitale d’une bonne qualité des routes sensées facilité la circulation des personnes. Surtout que certains chauffeurs de taxis et taxis-bus évitent souvent de rouler sur ces routes, par peur d’endommager leurs véhicules, et les moto-taxis qui acceptent de s’y engager exigent parfois des prix exagérés.

Malgré le lancement de l’opération zéro trou, les résultats ne semblent pas être selon les attentes des Kinois, ayant espéré que ces routes d’une importance capitale ne soient complètement réhabilitées. Malheureusement la réalité sur terrain a démontré que ladite opération est à faire sans autre forme de procès.