Par Marcel Tshishiku

Accompagnant la délégation du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) dans la province du Maniema, pour palper du doigt l’effectivité de l’exécution du Programme de développement local des 145 territoires (PDT-145 T), Mr Joseph Ilunga a fait le point sur les infrastructures visitées depuis son arrivée lundi 5 mai.

«Hier, nous avons fait une descente sur terrain pour voir l’état d’avancement des travaux au niveau de l’EP Kailo et l’EP Mitondo, à 75 km de la ville de Kindu. «Le constat est qu’au niveau de l’EP Kailo, on a procédé à la remise officielle de cette école aux bénéficiaires, en présence de l’administrateur du territoire de Kailo, des membres de la société civile, du représentant de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) de la place, du représentant du Comité des parents et de toutes les parties prenantes impliquées dans la gestion desdites infrastructures. «Comme message du Gouvernement, nous les avons sensibilisé à bien gérer ces infrastructures en bons pères de famille, parce que la mission du Chef de l’Etat aujourd’hui est de réduire les inégalités entre les milieux urbains et les milieux péri-urbains.

Donc, aujourd’hui, les enfants de Kailo vont commencer à étudier dans les mêmes conditions que les enfants qui sont à Kinshasa. C’est l’objet même de notre visite, celui de voir la réalité palpable de ce grand projet initié par le Chef de l’Etat…», a expliqué Joseph Ilunga.

Il a rappelé qu’après la remise officielle de l’EP Kailo, il a visité l’EP Mitondo, située à moins de 3 km de Kailo, où les travaux ont tellement évolué. «Les discussions qu’on a eues auprès de l’entreprise SAFRICAS, qui exécute les travaux, nous ont permis de faire des recommandations pour les aider à finaliser les travaux», a enchaîné l’expert en charge de Renforcement des capacités de la CTSP du ministère du Plan, Mr Joseph Ilunga.

Il espère que, cette semaine qui commence, l’évaluation technique des travaux à l’EP Mitondo sera faite. « Entant que partie gouvernementale, la reconstruction que je peux faire est que ces entreprises qui exécutent les travaux doivent faire la part des choses. Le Représentant résident a dit que le PNUD a mis en place des mécanismes… Pour qu’une fois l’ouvrage remis aux bénéficiaires, le PNUD garde quelque chose du budget restant de l’ouvrage pendant une année. Cela permet de voir l’évolution, si l’ouvrage respectera les normes et les standards prévus dans le cahier des charges. A ce niveau, on va plus interpeller les entreprises qui exécutent les travaux. C’est à leur niveau qu’elles doivent faire le distinguo entre le livrable, les matières qu’elles achètent auprès des fournisseurs. C’est à elles de s’assurer de la qualité. Parce que, si ces ouvrages ne tiennent pas, ce sont elles qui vont subir les conséquences.

Au cas où l’entreprise n’est pas en mesure de faire le travail, il y a des solutions qui seront prises pour essayer de bouger les choses.