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Cent-vingt-sixième réunion ordinaire du Conseil des ministres : le Gouvernement informé sur les retombées du Mini-sommet sur l’insécurité dans l’Est

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Cent-vingt-sixième réunion ordinaire du Conseil des ministres : le Gouvernement informé sur les retombées du Mini-sommet sur l’insécurité dans l’Est

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Par Marcel Tshishiku

Selon le compte rendu de la cent-vingt-sixième réunion ordinaire du Conseil des ministres tenue vendredi, 23 février, le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a briefé les membres du Gouvernement de la République sur sa participation au Mini-sommet portant sur la crise sécuritaire qui sévit dans la partie Est du territoire de la RD Congo.

Au cours de cette rencontre, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a réitéré la position du Congo Démocratique excluant toute négociation avec les terroristes M23 et admettant que seules des discussions avec le vrai commanditaire, en l’occurrence le Gouvernement rwandais, ne seraient envisagées que si ce dernier retirait ses troupes de toutes les zones occupées, conformément aux dispositions du processus de Luanda.

Convoqué par le médiateur désigné par l’Union Africaine pour la résolution de ladite crise, à savoir le Président de la République d’Angola, Joao Lourenço, ce Mini-sommet a eu lieu en marge de la 37ᵉ session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine organisée les 17 et 18 février 2024, à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Le rôle trouble joué par le Rwanda

Lors de ces assises, le Président de la République a vivement réagissant au rapport concernant les activités du Conseil Paix et Sécurité de l’Union Africaine et l’état de la paix et de la sécurité en Afrique.

Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a rappelé le rôle trouble joué par le Rwanda dans la déstabilisation de la République Démocratique du Congo. Ce rôle est remarqué à travers le déploiement de l’armée rwandaise sur le territoire congolais, en appui aux terroristes du M23.

« En effet, en dépit des différentes initiatives de paix qui ont été prises par la communauté internationale et du plan de résolution de la crise issu des processus de Naïrobi et de Luanda, le Rwanda demeure un obstacle au retour de la paix dans le Nord-Kivu, en raison de ses ambitions hégémonistes qui le conduisent à vouloir transformer cette partie inaliénable du territoire national en colonie d’exploitation et de peuplement », mentionne le compte rendu, ajoutant que, face à cet état de fait, le Président de la République a appelé l’Union Africaine à la mise en œuvre effective du Plan de paix issu des processus Naïrobi et de Luanda, qui reste à ce jour la seule voie admise par tous pour le règlement de la crise actuelle.