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Le second mandat de Félix Tshisekedi face à plusieurs défis : le Président réélu appelé à intensifier la lutte contre l’insécurité

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Le second mandat de Félix Tshisekedi face à plusieurs défis : le Président réélu appelé à intensifier la lutte contre l’insécurité

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dans la partie Est du pays et contre le chômage
Par GKM

La Cour constitutionnelle a confirmé les résultats définitifs de la réélection de Félix Tshisekedi en tant que Président de la République démocratique du Congo, avec 73,34 % des voix. Le président réélu mettra sans doute ce second mandat à profit pour relever les défis sécuritaires, économiques et bien d’autres qui l’attendent.

Félix Tshisekedi va débuter son deuxième mandat après son investiture officielle prévue le 20 janvier 2024, au Stade des Martyrs de la Pentecôte, à Kinshasa devant de nombreux Congolais et des invités.

Plusieurs défis attendent d’être relevés par le Chef de l’Etat réélu. Il s’agit entre autres de la lutte contre l’insécurité, l’instabilité économique, le chômage… Au début de son premier mandat, Félix Tshisekedi avait promis de mettre fin aux violences dans l’est du Congo, en particulier dans la province du Nord-Kivu. «Je suis prêt à sacrifier ma vie pour que la paix revienne», avait-il déclaré à l’époque.

Cinq ans plus tard, la situation s’est aggravée avec la résurgence de terroristes du Mouvement du 23 Mars (M23), dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, sans oublier d’autres groupes armés en Ituri, les Mobondo, au Maï-Ndombe. Contrairement aux conflits précédents qui impliquaient environ 200 groupes armés sans objectifs politiques, Kinshasa est aujourd’hui confrontée au puissant groupe rebelle M23. Ce groupe s’est emparé de vastes pans de territoires et menace de s’emparer aussi de Goma, la capitale du Nord-Kivu.

Les attaques armées contre des civils ont contraint plusieurs personnes à se réfugier dans des camps de déplacés. «Aujourd’hui, la RDC compte plus de 6 millions de personnes déplacées.

Et ces déplacements ont lieu à cause d’une situation sécuritaire très complexe», a expliqué sur la radio allemande DW Jason Stearns, directeur du Groupe de Recherche sur le Congo (GEC), un centre de recherche rattaché à l’Université de New York. «Il est impossible d’envisager une stabilité à long terme dans l’Est de la RDC sans le renforcement et la redevabilité de l’État», a-t-il martelé. Selon cet expert, Tshisekedi devrait entreprendre des réformes approfondies qui permettraient de désarmer tous les groupes armés. En dehors du M23, le chef de l’État réélu doit prendre les dispositions nécessaires pour mater l’Alliance Fleuve Congo (AFC) créée par Corneille Nangaa Yobeluo, l’ancien président de la CENI, qui a menacé d’évincer Tshisekedi par les armes.

Mettre fin au chômage et instabilité économique

Sous l’administration Tshisekedi , la monnaie locale, le franc congolais, continue à se déprécier, réduisant la qualité de vie de la majorité des citoyens. Lors de ses meetings de campagne à travers le pays, Félix Tshisekedi s’est engagé à créer environ 6,2 millions d’emplois au cours des cinq prochaines années. Il a également promis de contrôler l’inflation, que la Banque mondiale estime aujourd’hui à environ 21 %.