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Commune de Lingwala : le bourgmestre Norbert Muchiga plaide pour l’encadrement des  » kulunas « 

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Commune de Lingwala : le bourgmestre Norbert Muchiga plaide pour l’encadrement des  » kulunas « 

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Par Thony Kambila

Le bourgmestre de la commune de Lingwala, Norbert Muchiga
Zihindula, entend miser sur l’encadrement des jeunes délinquants communément appelés  » kulunas « , en vue de lutter contre le banditisme urbain dans cette municipalité.

Il a exprimé cette préoccupation le mercredi 27 décembre dernier, lors d’un entretien avec un groupe de journalistes. L’autorité municipale a fait savoir que cet encadrement piétine encore, étant donné que sa commune n’a pas suffisamment des moyens pour faire face à ce problème. C’est pourquoi il exhorte les autorités de la ville province de Kinshasa de se pencher sur cette question dont la solution va contribuer à la réduction du banditisme urbain.

Pour Norbert Muchiga, tout avait bien commencé lorsque les communes recevaient leur rétrocession. Mais cela a duré que deux mois seulement.
 » Depuis lors, les communes ne reçoivent plus rien et cela ne facilite plus l’encadrement des jeunes « , a-t-il expliqué.

Les recettes varient selon les communes

Malgré la bonne volonté qui l’anime, le bourgmestre de Lingwala se trouve dans l’impossibilité de matérialiser sa vision de ramener tous les kulunas à la raison et les convaincre à abandonner les machettes pour aider leur municipalité à se développer. Pour rappel, à peine nommé à la tête de cette municipalité, Norbert Muchiga avait comme plan d’action : l’assainissement de la municipalité et la sécurité.

Ayant remarqué que des jeunes délinquants continuaient à rançonner les paisibles citoyens, le bourgmestre avait pris des dispositions pour ne pas procéder à leur arrestation parce que plusieurs d’entre eux disent se livrer à cette pratique faute de travail. C’est la raison pour laquelle il les avait réunis pour leur demander de renoncer à la délinquance. Beaucoup de ces  » kulunas  » étaient même intégrés dans la brigade de l’assainissement et recevaient des moyens de survie qui leur permettaient de vivre avec leur famille.

Mais aujourd’hui, tout est bloqué. C’est pourquoi le bourgmestre invite les autorités urbaines à faire quelque chose pour ces jeunes, afin qu’ils soient pris en charge. Une fois encadrés, ces jeunes seront utiles à la société congolaise. Selon lui, toutes les communes n’ont pas les mêmes recettes pour faire face aux besoins qui se présentent. D’où l’importance de la rétrocession.