Après avoir aidé la CENI à transporter les kits en provinces : les 2 avions militaires égyptiens ont quitté la RDC
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Par Marcel Tshishiku
Les 2 avions militaires C130 appartenant à la République Arabe d’Egypte venus à la rescousse de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont quitté le territoire de la République Démocratique du Congo le mardi dernier par l’aéroport international de Ndjili, à Kinshasa.
Ces deux appareils de l’armée égyptienne étaient arrivés au Congo Démocratique où ils ont contribué, depuis le 16 décembre, au déroulement des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, ainsi que municipales du 20 décembre. Ils avaient pour mission de distribuer les kits électoraux dans les provinces pour permettre aux électeurs du Congo profond de participer au vote et de ramener les kits dans la capitale congolaise après les élections.
Pour marquer d’une pierre blanche ce geste historique, une cérémonie d’au revoir a été organisée sur la piste de l’aéroport international de Ndjili à l’honneur des membres d’équipage desdits appareils envoyés sous l’impulsion du Président El Fatha Sisi.
Dans son mot de circonstance, le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Peter Kazadi, a exprimé la gratitude de toute la Nation congolaise envers la République sœur Arabe d’Egypte et envers le peuple égyptien. Même son de cloche de la part du président de la CENI, Denis Kadima, qui s’est montré très marqué par cette contribution et, surtout, par la rapidité avec laquelle Le Caire a répondu à la demande des autorités congolaises pour rendre effective la tenue des élections générales.
Ces encouragements ont été adressés directement à l’ambassadeur plénipotentiaire d’Égypte à Kinshasa, Hesham El Mekwad, présent sur le lieu de la cérémonie.
À en croire les observateurs, le geste de la République Arabe d’Égypte vient renforcer davantage la coopération entre les deux pays. L’Egypte est, en effet, l’un des premiers pays à envoyer, en 1960, son contingent aux forces des Nations Unies pour dénouer la crise à laquelle le pays de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo était confronté.