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Mise en œuvre du Programme national de l’éducation à la vie à Matadi : les responsables scolaires et les parents d’élèves sensibilisés

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Mise en œuvre du Programme national de l’éducation à la vie à Matadi : les responsables scolaires et les parents d’élèves sensibilisés

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

Près de 24 heures seulement après la clôture de l’atelier de formation des inspecteurs et des enseignants à l’intégration du genre, de la santé sexuelle et reproductive, du VIH-Sida et des droits humains dans les enseignements, un autre atelier essentiellement axé sur la sensibilisation des chefs d’établissements scolaires et des membres des comités des parents d’élèves à la mise en œuvre de l’éducation à la vie, a été tenu dans la même salle des réunions de l’hôtel Vivi-Palace de la ville portuaire de Matadi.

Cette activité de sensibilisation organisée par l’UNESCO, en collaboration avec le Gouvernement congolais à travers son ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), avait pour principal objectif de solliciter l’engagement et l’application des participants dans la réduction aussi bien des grossesses non désirées et des mariages précoces des enfants que du maintien et de la réadmission de ces derniers à l’école.

Ce, conformément aux Objectifs du développement durable (ODD) 3, 4, et 5, concernant respectivement la santé, l’égalité de sexes et le bien-être, l’éducation de qualité, la Justice ainsi qu’aux différents traités internationaux, dont celui consacré aux droits des enfants.

C’est dans ce cadre précis que Jolie Masika, coordinatrice du programme 03 au sein de l’UNESCO, a indiqué qu’en acceptant d’appuyer ces assises dont l’importance n’est plus à démontrer, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) croit que les apprenants, peu importe leur appartenance sociale, religieuse et leur niveau d’études, ont les droits et les devoirs de reconnaître le rôle qu’ils jouent en premier dans l’éducation de leurs progénitures, notamment dans le choix de l’enseignement correspondant le mieux à leurs convictions.
C’est dans cette optique que Jolie Masika a appelé les jeunes filles à ne pas accepter les relations sexuelles non consenties qui les mettent très souvent en danger, étant donné qu’elles conduisent, non seulement aux grossesses non désirées ainsi qu’aux infections sexuellement transmissibles à l’exemple de celles de VIH-Sida ; mais aussi aux avortements avec toutes ses conséquences fâcheuses.

Pour sa part, Vianney Nkulu qui représentait la Direction de l’Education à la vie courante auxdits travaux, a loué à juste titre l’initiative prise par le Gouvernement congolais à travers son ministère de l’EPST, en organisant ces assises « qui, a-t-il souligné, constituent une réponse aux besoins des adolescents et jeunes en vue d’améliorer leur santé et d’assurer leur bien-être pour une éducation de qualité ».

Plusieurs recommandations ont été formulées par les participants. Ces recommandations serviront de soubassement à la campagne de sensibilisation qu’ils auront à mener en faveur de leurs élèves respectifs.