Par Dieudonné Muaka Dimbi

Débutés le lundi 20 novembre 2023, les travaux de formation des inspecteurs et enseignants de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique de la ville portuaire de Matadi et dont la clôture est intervenue le mercredi 22 du mois et de l’année en cours, appartiennent désormais à l’histoire.
Organisés dans le cadre du partenariat liant le Gouvernement congolais à l’ une organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), ces travaux ont permis à la une soixantaine de participants à être suffisamment outillés sur différentes thématiques essentiellement liées au genre, au VIH-Sida, à la santé sexuelle et reproductive (SSR) et aux droits humains.

Il a été question de donner l’occasion aux apprenants de pouvoir inculquer à leurs élèves les différentes notions apprises en vue de la réduction sensible, à travers les milieux scolaires, du taux des grossesses précoces et indésirables, du VIH-Sida, des Infections Sexuellement Transmissibles (IST), n’épargnant pas de nombreux élèves notamment ceux du secondaire, mais aussi et surtout d’améliorer, tant soit peu, la santé sexuelle et reproductive de ces derniers.

C’est l’une des raisons plausibles qui a toujours fait que l’UNESCO, en sa qualité de partenaire privilégié du gouvernement congolais, à se battre bec et ongles afin d’arriver à booster le système éducationnel congolais. Notamment en y intégrant les nouvelles notions liées au genre, au VIH-Sida, à la SSR et aux droits humains en vue de favoriser la mise en œuvre du programme relatif à l’éducation à la vie familiale qui, à dire vrai, est un processus d’enseignement et d’apprentissage fondé généralement sur la sexualité et cela, conformément à l’Objectif de Développement Durable 4 qui, somme toute, revêt une importance capitale.

Au terme de cette formation qui s’était déroulée sans anicroche, les participants qui ont fait montre d’une assiduité avérée vis-à-vis des enseignements leur dispensés trois jours durant par les facilitateurs ayant la maîtrise en la matière, parmi lesquels Vianney Nkulu, Jolie Masika et Célestin Ebale, respectivement Représentant de Directeur chef de service à la Direction de l’Éducation à la Vie Courant (DEVC), Coordinatrice du programme 03 et Représentant du chef de division provinciale de l’EPST/Kongo Central, ont formulé une série de recommandations à l’endroit des décideurs, toutes les catégories confondues, afin qu’ils parviennent à matérialiser, dans un temps record, ledit programme pour mieux garantir une vie meilleure et épanouie de nos enfants.

À noter que cette formation est suivie de deux jours de campagne, essentiellement réservée à la sensibilisation, aussi bien des chefs d’établissements scolaires de la place que des présidents des comités des parents d’élèves.