Début du test des Diapositifs Electroniques de Vote de la CENI : Denis Kadima dans une action pour confirmer la tenue des élections du 20 décembre
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Par LKT
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a procédé, le 21 novembre dernier, au début du test grandeur nature des Diapositifs Electroniques de Vote (DEV) dans la province du Kongo Central et de la ville province de Kinshasa, en République Démocratique du Congo. Une série d’actions entreprises par le Président de la centrale électorale congolaise, Denis Kadima Kazadi, qui confirme la tenue, dans le délai constitutionnel, des scrutins combinés du 20 décembre prochain à travers le pays.
Une première action déjà réalisée était la fin de la fabrication de plus de 26.000 DEV, qui avaient comme ancienne appellation Machine à voter, de la firme sud-coréenne Miru. Pour l’heure, la Centrale électorale s’attelle au déploiement de ces outils indispensables pour le rendez-vous électoral de la fin de l’année. Le Gouvernement congolais a déjà débloqué plus de 800 millions USD sur un total de plus d’un milliards USD, dans le cadre de l’organisation des élections dans le pays, est en train de respecter ses engagements.
Beaucoup de ceux qui prédisaient la non-tenue des élections à la date prévu commencent à revenir sur leurs problèmes, le cas de l’ancien président de la CENI, Corneille Nangaa Yobeluo, qui au lieu de continuer à soutenir qu’il n’y aura pas des élections, change de langage pour maintenant soutenir un candidat à la course pour la présidentielle.
DEV: test grandeur nature à Kinshasa et au Kongo Central
Concernant le DEV, les équipes de la CENI ont procédé depuis le 21 novembre dernier aux opérations de test grandeur nature dans ses 12 antennes à Kinshasa et des territoires de Kasangulu et de Madimba, dans le Kongo Central. « Nous sommes à l’antenne de la CENI à Kalamu, où nous faisons le test grandeur nature du DEV et nous en avons prévu 20. L’objectif de cette opération, c’est de tester son fonctionnement ainsi que les batteries externes, mais aussi évaluer le temps qu’elles tiennent, en plus nous expérimentons notre système de transmission des données.
Exactement comme en situation réelle tel que cela se passera le jour du vote, le 20 décembre 2023 », a indiqué Dieudonné Muntuabu, suppléant le superviseur empêché.
Et d’ajouter: « C’est dans les mêmes conditions que nous passons ces tests. Ainsi, nous allons relever tout ce que nous aurons observé pour que nous puissions améliorer le fonctionnement de notre système et faire des réglages qui conviennent. Ce n’est qu’après tout cela que nous nous assurerons qu’il n’y aura pas des problèmes ».
L’homme a, en outre, relevé que des formateurs électoraux provinciaux (FEP) et des formateurs électoraux territoriaux (FET), qui ont pris part à la session de formation, participent à cet test. « Nous avons mis sur chaque machine 700 bulletins de vote qui nous permettront de voir comment les machines réagissent et se comportent après une importante série d’opérations de vote durant cette journée où les bureaux de vote seront pris d’assaut par une multitude d’électeurs.
Parce que nous voulons vraiment être certains que nous n’aurons pas de mauvaises surprises, par exemple des machines qui lâchent durant le déroulement du vote. Le tout est de vérifier lorsque la machine est encore fraichement mise en marche et après le rythme qui lui sera imposé, au fur et à mesure qu’on va avancer dans le temps. C’est en somme des tests en profondeur pour avoir suffisamment d’assurance en termes de capacité opérationnelle », a précisé le suppléant du superviseur Dieudonné Muntuabu.