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Kinshasa : la menace Mobondo persiste !

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Kinshasa : la menace Mobondo persiste !

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Par YHR

Les violences de Mbankana, dans la commune de Maluku, à environ 150 km de Kinshasa se poursuivent. D’après le site radiookapi.net, les miliciens Mobondo demeurent actifs dans la province du Maï-Ndombe et dans d’autres entités, depuis plus d’une année.

Ils ont pris les armes suite à un conflit né de divergences basées sur les redevances foncières, lequel a progressivement muée en un conflit intercommunautaire. Aujourd’hui, même les alentours de Kinshasa ne sont pas épargnés, en dépit du déploiement des forces armées de la République Démocratique du Congo.

Les alentours de Kinshasa pas épargnés

La dernière attaque a eu lieu le mardi 14 novembre vers quatre heures du matin. Les villages de Yoso et Nkie ont été ciblés. Les assaillants, armés de fusils et de machettes, ont traversé la rivière Lufimi pour atteindre les deux villages, où d’après des témoins, ils ont tué neuf personnes au total et incendié des habitations. Certains de ces assaillants se présentent parfois vêtus d’anciens uniformes militaires, semant ainsi la confusion parmi les civils.

Une semaine plus tôt, d’autres civils avaient été attaqués. Les FARDC ont intensifié leur présence dans la commune de Maluku. Des soldats sont visibles de Menkao à Mongata, où des opérations sont actuellement en cours. Les grands centres urbains le long de la route principale sont pour le moment épargnés. Toutefois, les villages fournissant des produits agricoles à la cité de Mbankana ne bénéficient pas de la même sécurité. Même les activités liées aux opérations électorales peinent à s’y dérouler. Les répercussions économiques de cette situation commencent aussi à se faire ressentir.

Le conflit tend à s’étendre à d’autres régions

Plus loin, à Kwamouth, là où tout a commencé, la situation est tout aussi périlleuse. Les miliciens ont érigé des barricades, isolant cette cité d’autres zones, particulièrement sur l’axe Kwamouth-Masiambio.

Dans son discours sur l’état de la Nation, le mardi 14 novembre, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a admis que le conflit tend à s’étendre à d’autres régions.