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Fayulu et Mukwege condamnent la barbarie

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Fayulu et Mukwege condamnent la barbarie

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Ces deux candidats à la présidentielle du 20 décembre prochain appellent les Congolais à l’unité
Par GKM

Les violences contre les ressortissants kasaïens à Malemba-Nkulu, situé au Haut-Lomami, occasionnant la mort d’au moins 4 personnes, n’ont pas laissé indifférent les acteurs politiques congolais. Plusieurs voix continuent de s’élever pour dénoncer ces actes ignobles, largement commentés. Candidat à la prochaine présidentielle du 20 décembre et président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), Martin Fayulu Madidi a réagi pour condamner ces violences en appelant l’ensemble de la population congolaise à l’unité.

« Les images de la tuerie de Malemba Nkulu font froid au dos. Je condamne avec la dernière énergie cette barbarie primaire et inexplicable. J’exhorte les Congolais à ne pas céder au démon du tribalisme et de la division car le Congo doit demeurer un et indivisible «, a-t-il déclaré dans un message sur X (ex Twitter).

De son côté, le gynécologue Denis Mukwege, candidat à la présidentielle du 20 décembre prochain, a indiqué que « les Congolais ne peuvent rester livrés à eux-mêmes et à la violence «. Horrifié par la barbarie contre la femme telle que montrer dans une vidéo en circulation sur les réseaux sociaux, le Prix Nobel de la Paix 2018 s’est indigné de cette sauvagerie de Malemba- Nkulu. « Il est temps de restaurer la sécurité et l’ordre public et de rendre la justice à travers tout le territoire national «, a martelé le Dr Mukwege. Moïse Katumbi a également rendu public un tweet dans le même sens.

Peter Kazadi Kankonde, ministre de l’Intérieur et la Sécurité a instruit la Gouverneure du Haut-Lomami, Isabelle Yumba Kalenga, de dépêcher une mission d’investigation constituée à Malemba-Nkulu, afin d’établir les responsabilités et par conséquent, procéder à l’arrestation ou interpellation immédiate des auteurs présumés de cette barbarie. D’après une source basée dans la région, le cerveau moteur des violences ethniques à Malemba-Nkulu serait entre les mains des services de sécurité.