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Nord-Kivu : l’augmentation des viols dans les camps de déplacés préoccupe le Gouvernement

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Nord-Kivu : l’augmentation des viols dans les camps de déplacés préoccupe le Gouvernement

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Les autorités promettent des sanctions contre les auteurs
Par YHR

La hausse des viols dans les camps des déplacés près de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, préoccupe au plus haut point le Gouvernement de la République Démocratique du Congo. Selon le site actualites.cd, lors d’un briefing conjoint avec le ministre d’État, ministre des Infrastructures et Travaux publics, le jeudi 9 novembre dernier, le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, a révélé que les autorités comptent bientôt prendre des sanctions contre les présumés auteurs de ces crimes.

 » La situation des déplacés est traitée de manière prioritaire et c’est toute la pression justement que nous avons parce que pour nous ces compatriotes, la meilleure solution qu’on puisse leur offrir c’est de les ramener d’où ils sont venus, ils doivent s’enrôler, ils doivent voter. En début de cet exercice nous vous avons montré les images, vous savez qu’il y a les affrontements avec l’armée rwandaise, cette situation complique justement davantage le retour de ces populations parce que c’est dans les parties où ils habitaient « , a répondu le ministre Muyaya à une question de la presse.

Et de poursuivre :  » Au moment où je vous parle, plusieurs arrêtés ont été signés par mon collègue de la défense Jean-Pierre Bemba Gombo où il a créé des commissions d’enquête qui travaillent à identifier et à sanctionner tous ceux qui sont responsables de ces cas de viol, violences autour des camps des déplacés. Sur le sujet, considérez qu’il y a une réponse gouvernementale, nous aurons la suite évidemment parce qu’il faut se référer notamment à l’auditorat de Goma et nous tâcherons de suivre ce dossier « .

La RD Congo déplore le fait que des partenaires extérieurs préfèrent apporter des solutions précaires aux déplacés, alors que leurs Gouvernements sont capables de mettre la pression sur le Rwanda afin de stopper son action à l’Est du pays, au travers les rebelles du Mouvement du 23 Mars(M23).
 » Il y a mon collègue des Affaires Humanitaires qui intervient de manière régulière et d’ailleurs avec l’appui de certaines organisations non gouvernementales alors que pour soulager cette misère que connaissent nos populations alors que vos gouvernements ont les capacités d’agir puissamment sur le gouvernement Rwandais qui est à la base justement de cette situation que nous déplorons dans l’Est, les discussions continuent parce que la solution viendra de manière diplomatique, militaire et sur tous les fronts sur lesquels nous sommes « , a martelé le Porte-parole du Gouvernement.

IT/ Recrudescence des agressions sexuelles

En RDC, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) a alerté au mois de Septembre dernier sur la situation critique des femmes dans les camps de déplacés autour de Goma, dans l’est du pays. D’après cette organisation, 70 femmes en moyenne se sont présentées chaque jour dans leurs structures, le mois dernier, suite à des agressions sexuelles. MSF dénonce une augmentation du nombre de cas, et une situation inacceptable, s’expliquant, entre autres, par des conditions de vie très précaires.