Pour réhabiliter ou construire des édifices sur les espaces publics au Kongo Central : particuliers et personnes morales sommés de demander l’autorisation des autorités
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Par Dieudonné Muaka Dimbi
A l’approche de la campagne électorale dont le lancement officiel est prévu le 19 novembre prochain, on constate à travers toute l’étendue de la province du Kongo Central, l’exécution çà et là des travaux de réhabilitation et de construction des édifices sur les espaces publics.
Tous ces travaux en cours de réalisation sont les œuvres de nombreux compatriotes congolais ayant postulé comme candidats à une quelconque élection du 20 décembre 2023 et dont les noms ont été retenus sur les listes définitives rendues publiques par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Face à l’ampleur que prennent ces travaux, les populations ne cessent de se poser la question de savoir : » Pourquoi tous ces prétendus bienfaiteurs ont-ils seulement attendu cette période proche de grands enjeux politiques en République Démocratique du Congo pour initier de telles actions on ne peut plus salvatrices de développement de l’entité qui, somme toute, frisent la pure campagne électorale précoce tant décriée ? «
Cette situation devrait tout de même interpeller la conscience des décideurs et ce, à tous les niveaux, qui devraient dès lors s’y pencher.
Saisi, le Gouvernement provincial du Kongo Central placé sous la direction de Dr. Guy Bandu Ndungidi dénonce la campagne électorale précoce à laquelle se livrent certains compétiteurs aux prochaines élections. Ces derniers qui, sans vergogne, se permettent le luxe de poser tous ces actes dans les espaces publics sans la moindre autorisation des autorités établies.
Raison pour laquelle, se conformant aux dispositions légales et réglementaires encore en vigueur en RD. Congo, il vient d’interdire strictement les particuliers et autres personnes morales à entreprendre des travaux respectivement des édifices médicaux et sportifs ; mais aussi des chaussées et ponts sans devoir obtenir, au préalable, l’autorisation des autorités politico-administratives locales voire celle du Commissaire Général ayant les infrastructures, travaux publics et reconstruction, dans ses attributions.
En prenant cette décision, le gouvernement provincial du Kongo Central est plus que déterminé de mettre de l’ordre dans sa boutique.
Par conséquent, tout celui qui enfreindrait cette disposition légale, prévient-il, subira la rigueur de la loi et cela, quelque soit l’importance de l’ouvrage soumis auxdits travaux qui, généralement et pour des besoins électoraux, sont pour la plupart cousus à la hâte et ne respectent même pas les normes voulues.