Par N.T.

Des experts nationaux et internationaux sont réunis à Kinshasa du lundi 23 au vendredi 27 octobre 2023, pour évaluer les progrès réalisés par la République Démocratique du Congo dans la mise en œuvre du Règlement Sanitaire International (RSI). Au cours de cette réunion de 5 jours, ils vont élaborer le nouveau Plan d’Action National de Sécurité Sanitaire (PANSS) pour la période 2024-2028.

Il s’agit pour les participants à cette réunion d’évaluer les capacités de la RD Congo de prévenir, de détecter et de riposter rapidement aux menaces de santé publique dans le cadre de l’approche  » Une seule santé « . La Banque Mondiale est l’un des partenaires financiers du projet.  » La Banque Mondiale finance 5 pays de la sous-région de l’Afrique centrale à hauteur de 280 millions de dollars pour renforcer les capacités de ces pays de faire face aux menaces et aux maladies à l’interface homme-animal « , a déclaré la déléguée du directeur pays de la Banque mondiale, le Docteur Linda Mabulo, à l’ouverture de cette réunion lundi à Kinshasa.

 » Cette activité est primordiale pour évaluer le niveau de mise en œuvre du Plan d’action national de sécurité sanitaire dans le domaine du Règlement sanitaire international, et nous souhaitons que cette évaluation soit objective afin de refléter les résultats obtenus, de capitaliser les forces, d’identifier les déficiences et de proposer les activités pour le prochain Plan d’action national de sécurité sanitaire (PANSS) « , a-t-elle affirmé. La RDC, comme plusieurs autres pays, fait face à des flambées épidémiques récurrentes et à d’autres situations d’urgence sanitaire.

Ces évènements sont évitables si on entreprend des actions efficaces. Pour le représentant adjoint de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en RDC, le Dr Jean Baptiste Nikiema,  » la RDC est un pays extrêmement important en matière de sécurité sanitaire. Il faut que des actions à mener soient bien formulées et répondent aux problématiques très claires « . C’est le secrétaire général à la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Dr Sylvain Yuma Ramazani, qui a officiellement ouvert les travaux de cette table-ronde.  » Vous deviez formuler des recommandations claires et nettes pour pouvoir améliorer les domaines qui font défaut.

La sécurité sanitaire ne sera rien d’autre qu’un atout pour nous permettre davantage de pouvoir mieux nous préparer et de bien riposter aux épidémies et autres menaces de santé publique « , a-t-il dit aux participants.