Formalisant sa candidature pour la Présidentielle 2023 : Félix Tshisekedi tient à continuer le combat de l’indépendance économique
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Par LKT
La candidature du Président de la République, Félix TSHISEKEDI, a été déposée le 7 octobre dernier au Bureau de réception et traitement des candidatures (BRTC) de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à Kinshasa. Une candidature à sa propre succession pour continuer, ensemble avec le peuple congolais, le combat de l’indépendance économique de la République Démocratique du Congo, a dit le fils du Sphinx de Limete, qui à cette occasion a été entouré des membres de sa famille, notamment son épouse Denise Nyakeru, de sa méga plateforme politique l’Union Sacrée de la Nation (USN), parmi lesquels le président de l’Assemblée nationale, celui du Sénat, le Premier ministre, le Vice-premier ministre en charge de la Défense nationale, ainsi que plusieurs autres personnalités politiques du pays.
Accueilli par le rapporteur et superviseur de l’opération de dépôt de candidature, la rapporteure de la CENI, Patricia Nseya Mulela et après avoir rempli les formalités administratives, Félix Tshisekedi a été conduit auprès du président de la CENI, Denis Kadima Kazadi. Ce dernier a, à son tour, donné au Chef de l’Etat, comme pour les 15 premiers candidats Président de la République qui l’ont précédé, un aperçu de la manière dont est mené le processus électoral qui va déboucher sur les scrutins couplés du 20 décembre 2023.
« J’invite la population à continuer le combat que la République doit à tout prix remporter, celui de l’indépendance économique, et je peux dire aujourd’hui que nous sommes dans la bonne voie et nous devons continuer », a dit Fatshi à la presse. Il a articulé cette indépendance autour de trois lettres R-D-C : République Démocratique du Congo.
Le R pour dire la Renaissance, du fait que le pays est en train de se restaurer à partir de l’intérieur. Le D a été renvoyé au au développement comme le pays qu’il dirige est classé parmi les sous-développés. Paradoxe, a-t-il dit, vu les atouts pour avoir un des pays le plus développé du monde. Mais comme, a-t-il renchéri, le développement passe par une condition majeure qui est la paix et pour avoir la paix, nécessitant des moyens pour contrer les envies sur le pays. Concernant enfin le C de la RDC, il est compris comme la crédibilité.
Pour lui, nul ne peut sous-estimer aujourd’hui la RDC à retrouver sa crédibilité sur la scène internationale et les preuves sont palpables. Une démonstration, pour dire que le Congo est en marche. L’Homme congolais (hommes et femmes), avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes a toute son importance.
C’est ainsi qu’il a rendu l’accès à l’éducation gratuite au niveau fondamental pour tout le monde, avec l’intention de monter au niveau secondaire. Cela, d’après lui au bénéfice d’une jeunesse préparée aux enjeux de demain. Les droits de la femme qu’il a accompagné dans tous les combats au point ou les pairs africains ont fini par lui donner ce titre symbolique de »Champion de la masculinité positive », n’a pas été ignoré.
Il en est aussi de la politique de couverture de santé universelle qui consiste à faire en sorte que tout Congolais de quelque condition sociale qui soit ait un accès aux soins de santé et les meilleurs qui puissent y avoir en RDC . Il a reconnu avoir commencé par la catégorie la plus vulnérable, celle de mère-enfant en rendant les accouchements gratuits, même les consultations prénatales et post-natales. Parce qu’au cours de celles-ci on fait aussi du planning familial pour doser des naissances et accompagner les mères.
Une réalité qui va s’étendre à tous les autres secteurs de la médecine, a-t-il encore soutenu, avant de tirer l’attention du Congolais sur des aspirants à la Présidence de la République fabriqués des officines depuis l’étranger pour promettre des merveilles.