Par Dieudonné Muaka Dimbi

La ville portuaire de Matadi, capitale de la province du Kongo Central, est couverte de nombreux arbres tant fruitiers qu’ordinaires, dont l’importance, du point de vue climatisation, n’est plus à démontrer. Et ce, en dépit de son relief accidenté, du reste caractérisé par des montagnes, ainsi que des cailloux et de grosses pierres.

Cependant, parmi ces arbres qui font aussi la beauté de la vielle, beaucoup sont déjà vieux. A tel enseigne qu’ils constituent, pour l’heure, un danger permanent, aussi bien pour les populations que pour leurs bâtisses. Bien que servant encore d’ombrages dans plusieurs lieux, où les gens peuvent s’abriter lorsqu’il fait très chaud, à l’exemple de la période allant de septembre à avril de chaque année.

Les habitants du quartier Dibua-Nsakala, communément appelé « baobab », situé dans la commune de Nzanza et dans lequel on dénombre des dizaines d’arbres de grande taille de la famille des malvacées, scientifiquement appelés « Adanonia », qui l’ont compris au plus vite, ont profité de cette période proche de la saison pluvieuse qui annonce déjà ses couleurs, pour saisir le maire Dominique Nkodia Mbete, par rapport au danger qui les guette suite à la présence, dans leur quartier, de vieux arbres presqu’en voie de céder à la moindre tempête.

L’autorité urbaine, a promis de s’y pencher urgemment en vue d’une solution idoine et durable, avant même la tombée des pluies. Mais pour tous les habitants du quartier précité, la seule et l’unique solution de l’heure pour en faire face et, éventuellement, sauver les vies humaines d’une probable catastrophe naturelle, consiste sans nul doute à les abattre sans autre forme de procès. Dominique Nkodia a souscrit à la volonté de ces derniers. Il ne reste qu’au chef de l’exécutif urbain d’instruire ses services compétents, en l’occurrence ceux de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme.