Type de recherche

Installations portuaires de Matadi au Kongo Central : du charbon utilisé dans la fabrication du ciment gris mal conservé

La Tempête des Tropiques Province SOCIETE

Installations portuaires de Matadi au Kongo Central : du charbon utilisé dans la fabrication du ciment gris mal conservé

Partager


Par Dieudonné Muaka Dimbi

Du charbon importé et utilisé dans la fabrique du ciment gris est mal conservé dans les installations portuaires de Matadi, au Kongo Central.
Ce constat a été fait tout récemment par une mission interministérielle envoyée par le Dr Guy Bandu Ndungidi, gouverneur de province, dans ces installations, spécialement au quai Venus, afin de se faire une idée sur l’importation de cette matière première souvent utilisée dans la fabrique du ciment gris.

Composée de Mack Matondo kua Nzambi, Roger Nimi Muanda et Yves Nsongo Masa, tous respectivement ministres provinciaux en charge des Mines, de l’Economie et de l’Environnement, cette mission a été accueillie, au port maritime international de Matadi, par le directeur du département des Ports maritimes de l’Office national des transports (ONATRA), Médard Nsimba Tshiama.

Elle était conduite par le ministre provincial ci-haut cité et a eu, avec cette autorité portuaire hôte, des échanges très fructueux, notamment sur les différents sujets favorables et bénéfiques pour toutes les parties prenantes. Cependant, face au constat amer lié à la conservation à l’air libre de cette matière première à la fois très nocive et combustible, la mission a instruit les responsables de cet important département de l’ONATRA, société qui assure la gestion de stockage de ce produit toxique, à prendre toutes les dispositions en vue d’épargner le port de Matadi, ainsi que ses nombreux agents et travailleurs d’un éventuel danger auquel ils se trouvent présentement exposés. Les conditions dans lesquelles ce charbon est aujourd’hui stocké au quai Venus situé non loin du débarcadère des anciens bacs-moteurs assurant jadis la traversée du fleuve Congo, laissent à désirer.

Eu égard à cette situation, son évacuation, endéans 60 jours, vers les cimenteries fonctionnant dans la province du Kongo Central, a été souhaitée de commun accord par toutes les parties concernées. Pour y parvenir, une réunion sera convoquée dans un bref délai selon le vœu exprimé par cette mission interministérielle et cette réunion mettra autour d’une même table toutes les sociétés cimentières implantées au Kongo Central, d’une part, et les décideurs de ce secteur, d’autre part.

Il sera donc question, au cours de cette rencontre, de trouver un terrain d’entente par rapport aux conditions à remplir, par les uns et les autres, en vue de prévenir et de réduire, tant soit peu, les risques de pollution de l’environnement causés par la mauvaise conservation de cette matière constituant un grand danger.