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Rentrée scolaire 2023-2024 : le non-paiement des salaires suscite des inquiétudes

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Rentrée scolaire 2023-2024 : le non-paiement des salaires suscite des inquiétudes

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Par Marcel Tshishiku

A quelques de la rentrée scolaire 2023-2024, des voix s’élèvent dans les milieux socio-professionnels pour décrier les conditions difficiles dans lesquelles les Congolaises et Congolais vivent à cause, entre autres, du non-paiement des salaires principalement dans le secteur public.

Dans une déclaration publiée lundi, le 28 août, le vice-gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gérard Mulumba, a relevé cette question qui, selon lui, préoccupe « de nombreux fonctionnaires locaux, y compris les ministres provinciaux et les policiers privés de salaires depuis 26 mois ».
« À une semaine de la rentrée scolaire 2023-2024, dépourvus de salaires, je me demande comment les ministres provinciaux, les membres de leurs cabinets respectifs, ceux du cabinet du gouverneur, le personnel d’appoint de l’Hôtel de Ville ainsi que les policiers y affectés s’acquitteront de leurs obligations parentales », s’est-il exclamé.

Dans le même ordre d’idées, le vice-gouverneur a rappelé les autres abus « qui sapent le fonctionnement de l’administration urbaine », dont l’absence de couverture médicale pour les agents administratifs de l’Hôtel de Ville et le manque de moyens pour faire fonctionner efficacement les services municipaux.

Gérard Mulumba a également critiqué l’absentéisme et le manque d’une stratégie de communication observés dans le chef de la hiérarchie de l’administration urbaine, ainsi le manque de perspectives pour la ville et ses administrés.

Les conditions posées à Maniema

Les enseignants prestant dans le territoire de Pangi (Maniema) conditionnent la rentrée scolaire 2023-2024 au paiement de leurs salaires de juillet dernier et août courant.

Ils ont levé cette option lors de leur assemblée générale extraordinaire organisée pour préparer la reprise des cours dans cette partie du pays.
De l’avis de leur porte-parole, Emile Katabi, le Gouvernement n’a pas respecté tous les accords signés avec les syndicats.

Il a indiqué que « les enseignants ne peuvent pas rentrer le 4 septembre aussi longtemps que l’État ne paye pas les deux mois du coup, c’est-à-dire le mois de juillet et celui d’août. À cela s’ajoutent toutes les revendications traditionnelles, notamment les autres droits qui ne sont pas payés ».

Ces professionnels de la craie réclament également à la Caritas les 20 000 francs congolais, chacun, de la prime de gratuité du mois de février et mars derniers. Les enseignants du territoire de Pangi réclament en outre la majoration de leurs salaires.