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Ancien vice-président de la centrale électorale congolaise : Norbert Basengezi salue le travail réalisé par la CENI

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Ancien vice-président de la centrale électorale congolaise : Norbert Basengezi salue le travail réalisé par la CENI

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Par LKT

« Pour le respect du délai constitutionnel et le travail abattu dans un bref délai, l’actuelle CENI devra être encouragée et soutenue. Nous ne sommes pas pour la prolongation», a déclaré, Norbert Basengezi Katintima, président du Ministère des laïcs protestants et ancien vice-président de la centrale électorale congolaise, à l’issue de l’entretien qu’il a eue, hier lundi 28 août, avec l’actuel président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante). C’était au siège de cette institution d’appui à la démocratie, à Kinshasa.

L’ancien vice-président de la centrale électorale, Norbert Basengezi Katintima, est à la tête actuellement du Ministère des laïcs protestants (MILAPRO). Il a exprimé, à cette occasion, ses sentiments au regard de la conduite du processus électoral, qu’il a apprécié les efforts considérables déployés dans les préparatifs des élections du 20 décembre 2023.

Le président de l’Alliance des nationalistes pour le Congo émergent (ANCE), parti politique centriste membre de l’Union sacrée, ayant pour doctrine le libéralisme économique et politique, n’a pas donc tari d’éloges à l’endroit de l’actuelle équipe de la CENI pilotée par Denis Kadima Kazadi.

« Nous sommes une délégation de l’ECC, Ministère des laïcs protestants et, il y a de cela trois semaines, il y a eu élection au niveau du MILAPRO. Nous sommes venus dire au président Denis Kadima que le Ministère des laïcs protestants encadre plus de 49% de la population congolaise et que ce sont des électeurs pour la plupart et nous devrons collaborer », a expliqué Norbert Basengezi Katintima.

Il a également insisté, non seulement sur l’éducation civique et électorale de cette population, mais aussi sur la formation de sensibilisateurs relais. Dans le même ordre d’idées, l’ancien président de la CENI a relevé le besoin de communiquer avec cette institution d’appui à la démocratie parce qu’elle utilise les écoles et les centres de santé, estimant que cette collaboration entre l’église et la centrale électorale devra être renforcée, dès qu’il y a des scrutins qui sont nouveaux au nombre de quatre, au lieu de trois, notamment au niveau communal.

Et d’ajouter : « On est venu lui demander l’envoi des machines à voter à nos électeurs pour qu’ils commencent cette adaptation et cette formation pour ces scrutins à quatre niveaux (la Présidentielle, la députation nationale, la provinciale et les communales). Dans les trois scrutins précédents, il n’y avait pas des communales pour lesquelles nous le félicitons, parce qu’il a tenu à faire respecter tous les scrutins ».

Norbert Basengezi Katintima estime que « ce n’est pas une démarche, c’est en somme une logique que les anciens devraient tout faire pour prodiguer des conseils aux nouveaux et ces derniers devraient écouter leurs prédécesseurs pour améliorer, un tant soit peu.

« Chacun doit penser à travailler pour le Congo et, moi, je crois que c’est un bon modèle que moi j’ai apprécié et que lui-même a apprécié cette collaboration. Mes impressions sur le processus électoral, il reste quatre jours pour la convocation de l’électorat pour la Présidentielle. Mon Président Malu-Malu disait que le train a déjà quitté la gare. Il leur reste quatre jours pour les candidats-présidents de déposer leurs candidatures et il ne faut pas rêver. Il faut savoir compter les jours : il restera 30 jours pour septembre, 31 pour octobre, 30 jours pour le mois de novembre et 20 en décembre », a encore indiqué l’ancien vice-président de la CENI.

Et de conclure : « Nous sommes donc à moins de 120 jours des élections. La CENI actuelle a commencé son mandat avec un grand retard. Mais le fait de nous amener aux élections dans le délai ce qu’il a fourni beaucoup d’efforts remarquables et je leur demande de multiplier les cadres de concertations et ils ont notre appui pour tout ce qu’ils sont en train de faire. Parce que personne ne leur donnait ce qu’ils viennent d’avoir, surtout au niveau juridique, les textes sont là, au plan logistique, ils nous ont étonnés, quand ils ont organisé l’enrôlement. Certes, il y a eu de petits problèmes pour la carte. Mais félicitation à ce groupe, parce que les critiques on en a eu contre Malu-Malu et moi-même, contre Mulunda, même contre son successeur. Et eux, ils ne sont pas des anges, il faut néanmoins qu’ils soient soutenus compte tenu du respect du délai constitutionnel et pour le travail abattu dans un bref délai. Je crois qu’ils ont tenu parole, surtout je les encourage pour le respect du calendrier. Nous ne sommes pas pour la prolongation ».