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En marge du premier Conclave du génie scientifique et technologique congolais: quelle part accordée aux chercheurs des milieux ruraux incultes?

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En marge du premier Conclave du génie scientifique et technologique congolais: quelle part accordée aux chercheurs des milieux ruraux incultes?

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Par Bamporiki Chamira

Ouvert sur des chapeaux de roues le samedi 19 août 2023 au chapiteau du Palais du peuple à Kinshasa par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le premier Conclave du génie scientifique et technologique congolais se clôture ce jeudi.

Fortement marqué par une exhortation magistrale du Premier citoyen de la République qui entend soutenir toutes les initiatives du Gouvernement tendant à subventionner intensément la recherche scientifique et l’innovation technologique, ce grand forum des têtes pensantes est censé mobiliser les Congolais de tous les âges autour de l’importance de la recherche du développement technologique du pays.

Haro sur les sentiers bâtis !

Mais, les voix s’élèvent pour inviter aussi le génie scientifique congolais à se remettre en question. Car, le moment est venu d’innover en tournant aussi le regard vers les milieux ruraux de la République qui regorgent des ressources insoupçonnées de réponses non codifiées, mais susceptibles tout de même d’éclairer le monde sur un certain nombre de problèmes restés sans solutions pertinentes au niveau actuel de la connaissance.
A titre d’exemple, dans les campagnes de l’arrière-pays congolais, certaines maladies réputées incurables face à la médecine moderne sont traitées efficacement par les guérisseurs traditionnels à vil prix à partir des essences forestières locales non autrement identifiées !

A l’étape actuelle de la démarche qui tend à faire du Conclave du génie scientifique et technologique congolais une balise de référence pour mettre en place des mécanismes destinés à accélérer la mutation de la République Démocratique du Congo vers une prise en charge totale de son devenir scientifique et technologique 63 ans après son indépendance, il y a lieu de penser déjà à l’intégration de « l’intelligence rurale » dans la dynamique globale de découvertes scientifique et technologique du pays qui se dessine déjà au niveau des décideurs à travers le ministère concerné.

Dans l’immédiat, l’intelligence rurale congolaise peut être sollicitée dans les domaines de la santé publique, de l’agro-alimentaire, de l’économie et du commerce, de l’environnement et du tourisme de masses !

A moyen terme et long termes, tous les domaines de la vie moderne compatibles avec les intérêts bien compris du pays et de notre peuple sont éligibles à la démarche engagée par le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique!