Dans le cadre du P-DDRCS : des dortoirs en construction au site Diango en Ituri
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Par GKM
Dans moins de deux semaines, de nouveaux dortoirs seront prêts pour recevoir près de 300 combattants démobilisés au site de Diango, situé à une dizaine de km de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
» Dans deux semaines, on termine les travaux de construction des dortoirs, des bureaux, du centre de santé, des latrines, de trois réfectoires, de dépôts, de la cuisine, du forage d’eau et de l’infirmerie [….]. Le site peut recevoir près de 300 combattants démobilisés, mais il a encore la capacité d’accueillir plus de 300 autres combattants « , a expliqué Flory Kitoko, coordonnateur provincial ad intérim du Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et Stabilisation en Ituri (P-DDRCS/Ituri).
» Après les travaux ici à Diango, on doit aller rapidement au centre du territoire d’Irumu sur demande des groupes armés FPIC et des miliciens maï maï actifs en chefferie de Walese Vonkutu, qui sont disposés à se rendre dans un site de démobilisation proche plutôt qu’à Diango « , a-t-il ajouté.
Sur l’ensemble de la province de l’Ituri, le P-DDRCS prévoit de construire, grâce à l’appui technique et financier de partenaires du gouvernement de la République, neuf sites de démobilisation en fonction d’une prévision de 1.000 combattants par site.
« Après la construction du site d’Irumu, nous allons descendre à Aveba, au niveau des localités de Pimbo, Bambu, Saliboko, Loda, Kpandroma, situées en territoire de Djugu, et à Nioka, dans le territoire de Mahagi « , a précisé le coordonnateur provincial intérimaire. Il a fait savoir que plusieurs critères sont nécessaires pour le choix d’une localité en vue de la construction d’un site de démobilisation à savoir : la sécurité, l’accessibilité, la proximité avec un centre commercial et un hôpital général de référence, ainsi que la présence de groupes armés prêts à se rendre.
« Je demande à d’autres groupes armés qui hésitent encore, de se rendre sans délai au site de Diango où il y a encore suffisamment d’espace pour leur hébergement, et où leur prise en charge alimentaire et sanitaire est garantie » a-t-il martelé.