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Problématique de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle et l’emploi des PVH en Afrique Centrale : des personnes handicapées de RDC se préparent à la Table ronde de Yaoundé

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Problématique de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle et l’emploi des PVH en Afrique Centrale : des personnes handicapées de RDC se préparent à la Table ronde de Yaoundé

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Par Marcel Tshishiku

Les personnes vivant avec handicap (PVH) de la République Démocratique du Congo ont apprêté leur contribution à la Table ronde sur la problématique de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle et de l’emploi en Afrique Centrale, dont les travaux auront lieu en octobre de cette année à Yaoundé, au Cameroun. Dans cette optique, les PVH de RD Congo ont organisé, le jeudi 10 août dans la ville de Kinshasa, une table-ronde préparatoire sur cette même problématique, au siège du Forum des défenseurs et des organisations des personnes handicapées en Afrique Centrale et les pays des Grands Lacs (FOPHAC), un organisme attaché à l’Union africaine.

Les participants à cette table-ronde étaient répartis en trois groupes de réflexion. Ils se sont penchés sur les sous-thèmes respectivement liés aux droits à la formation professionnelle, à l’emploi et au travail des personnes vivant avec handicap (PVH) ; à l’éducation et, enfin, à la santé des PVH en RDC. Ils ont réussi à ressortir les barrières et obstacles, pistes de solution et défis liés à chacun de ces sous-thèmes. Les conclusions des réflexions de chacun de ces trois groupes ont été approuvées séance tenante, moyennant amendements.

Dans son mot de circonstance, Me Patrick Pindu-di-Lusanga, coordonnateur national de la Fédération nationale des associations des personnes handicapées de la RD Congo (FENAPHACO) et directeur exécutif du FOPHAC, a expliqué qu’il s’agit  » des points clés qui peuvent aider la PVH à devenir plus utile et plus autonome dans la société « .  » On peut donner toutes les informations nécessaires aux PVH pour leur protection, mais si on ne leur donne pas les moyens de se prendre en charge, il sera difficile que ces personnes soient utiles pour leurs communautés et familles. La PVH est plus utile quand elle donne des solutions ou contribue aussi aux solutions. Or, si les soins de santé sont garantis, l’emploi est garanti, l’éducation est garantie et la formation professionnelle, ça peut aider la PVH « , a enchaîné Me Pindu-di-Lusanga.

Et de conclure :  » C’est en marge d’une grande table ronde que nous voudrions organiser à Yaoundé par rapport à cette problématique, où participeront la société civile, des agences du Système des Nations Unies et, peut-être, les délégués des PVH que nous avons organisé ces assises. On voudrait quand même avoir le son de cloche de chaque Etat pour pouvoir élaborer la note conceptuelle.

A la même occasion, une structure dénommée  » Avocats humanitaires  » (AH) et œuvrant pour la promotion et protection des droits, beaucoup plus sur la vulgarisation des textes légaux, a décerné un diplôme d’acteur humanitaire à Me Pindu. Me Dany Mbala, président du conseil d’administration de cette structure, qui était à la tête d’une délégation de trois membres, a rappelé que plusieurs autres personnalités ont déjà bénéficié du même prix pour avoir posé de bons actes dans le domaine.