Par Bamporiki Chamira

Un Sommet de Chefs d’Etat et de Gouvernements sur la préservation de l’environnement à travers le monde vient de se tenir dans la localité de Belem, au Brésil. La République Démocratique du Congo a pris une part très active à ce forum international d’importance stratégique et historique, par le biais d’une forte délégation d’experts, conduite par le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans les coulisses de cette rencontre au sommet, on apprend qu’une place de choix a été réservée à la délégation de la RD Congo et de quelques Etats de la région amazonienne, dont la réputation d’être les rares poumons par lesquels le monde actuel respire encore n’est plus à démontrer. C’est dire que la prépondérance de fait de ces pays favorisés par la nature a influé sur les débats et les résolutions du forum au détriment d’autres pays participants, malgré leur importance numérique !

Mais, la République Démocratique Du Congo est déjà devant un dilemme entre le libre abattage de ses forêts naturelles pour couvrir ses énormes besoins en combustibles ménagers et en bois ouvrés et la souscription à l’effort mondial de survie de la planète  » Terre  » ! Entre deux maux, il faut avoir une préférence pour le moindre, conseille l’homme de la rue à Kinshasa. Et l’option à prendre devrait tenir compte des retombées de crédit carbone comme compensation dont la RDC devrait bénéficier, compte tenu du rôle qu’elle joue à travers sa dense forêt, dans la lutte contre le réchauffement climatique.