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Dans la nuit du samedi à dimanche 6 août : tragique mort du professeur Kaniki Mpiana

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Dans la nuit du samedi à dimanche 6 août : tragique mort du professeur Kaniki Mpiana

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Par MKM

Enlevé le samedi 5 août, le professeur Christophe Kaniki Mpiana a été retrouvé sans vie le dimanche matin. C’est son ancien collaborateur au MPR Parti – État, Mukulumanya wa Ngate , qui compte parmi ceux qui ont annoncé la triste nouvelle. Le présentant comme affable, plaisantin et pacifique, cet ancien dignitaire mobutiste réclame une bonne enquête sur le décès crapuleux de cet ex Secrétaire exécutif du MPR Parti-État en charge de Relations avec les partis frères. Professeur d’université de son état, Christophe Kaniki Mpiana donnait cours de latin et grec à l’Université pdagodique nationale (UPN) et dans d’autres Instituts supérieurs. Il a été Directeur de la Division Afrique – Moyen Orient au ministère des Affaires étrangères, qu’il a quitté en qualité de Secrétaire général à la retraite.

Il écrivait de temps en temps aussi dans plusieurs journaux de Kinshasa.

Natif de Likasi dans la commune de Kikula, il a fait ses humanités au Collège Sacre coeur ,devenu Institut Tutazamie à la suite du recours à l’authenticité en 1971, qui organisait la section latin – grec.

Le professeur Christophe Kaniki Mpiana retourne à l’âge de 79 ans auprès de son Créateur, qu’il n’a cessé de glorifier. Cela est même perceptible à travers  » Chants du Cygne de Jadotville  » , un recueil de 181 pages avec 55 poèmes subdivisés en 5 thématiques. Cet ouvrage porté sur les fonts baptismaux en 2019 laisse l’impression d’un testament.

L’illustre disparu retrace les grands moments de son passage sur terre. Au chapitre des malheurs, il rend hommage à ses parents, son épouse, sa fille, ses sœurs et frères.

L’auteur ne manque d’exprimer ses sentiments d’amour, de joie, d’amertume. Les mystères y passent aussi par rapport à l’incontournabilité de l’Etre suprême. Les châtiments et les tragédies trouvent une place à travers son entendement sur la situation à l’Est, Ebola.

Toute l’importance de la Likasi

Il est resté très marqué par la ville de Likasi, jadis appelée Jadotville, jusqu’à lui consacrer le titre de son recueil. Il a vécu non loin d’un centre névralgique de la commune de Kikula.

Des multiples camps des travailleurs et autres agents des services publics aux environs, la Cathédrale de la ville, le centre de santé ayant servi dans le temps de résidence au bourgmestre Kasongo Michel, dont la grande avenue passant par là porte le nom.

Cette artère conduit vers l’Ecole technique valorisée par la suite avec l’installation en son sein du premier ISPT dans l’ex Katanga. L’indépendance de l’Angola avait été fêtée à un endroit sur l’avenue Kasongo Michel, surtout que le bureau du mouvement pour l’indépendance de Luanda était bien visible dans cet environnement, rendu aussi célèbre par la présence d’un grand bar qui était régulièrement fréquenté par un célèbre pilote parcourant 120 km après son atterrissage à Lubumbashi pour venir partager un verre avec ses connaissances du coin.

Très attaché à cette ville katangaise, le professeur avait tenu à faire un témoignage lors d’une messe de suffrage en mémoire de son collègue professeur Gaspard Munkamba Longesha , par les autorités de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la communication (IFASIC) à Kinshasa. De la même génération, voire cursus identique, il a marqué sa présence au cours de cette cérémonie organisée après l’enterrement du professeur Gaspard Munkamba Longesha à Bruxelles.