Lors d’une séance d’animation pédagogique organisée à l’Ecole primaire 1 Sainte Marie à Lingwala: des jeunes de la paroisse Notre Dame du Congo édifiés sur la santé mentale
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Par Marcel Tshishiku
Les membres de la commission » Jeunesse » de la paroisse catholique Notre Dame du Congo sise commune de Lingwala, ville de Kinshasa, ont été édifiés sur les problèmes liés à la santé mentale lors d’une séance d’animation pédagogique organisée par le Réseau des ONGs d’action en santé mentale (ROASAM) dans l’enceinte de l’Ecole primaire 1 Sainte Marie, dans la concession de ladite paroisse. L’orateur du jour, le professeur Dr Ally Ndjukendi Omba, a défini le concept santé mentale comme un état de bien-être permettant à l’individu de se réaliser, de transcender les difficultés de la vie.
Il a, ensuite, expliqué les causes ou déterminants des problèmes de santé mentale qui sont d’ordre bio-psycho-social, avant de se pencher sur les dimensions de la santé mentale, à savoir les maladies ou troubles mentaux, la détresse psychologique et le dysfonctionnement social.
Dans le même ordre d’idées, le professeur Dr Ally Ndjukendi Omba, qui est neuropsychiatre au Centre neuro-psycho-pathologique de l’Université de Kinshasa (UNIKIN), a démontré que les problèmes de santé mentale se manifestent s’il y a modification vis-à-vis de soi-même, par rapport à d’autres individus ou à la loi.
Il a, enfin, expliqué que cette séance d’animation pédagogique s’inscrit dans le cadre du Programme annuel (2023) du ROASAM, et a eu avec l’appui de l’ONG internationale » Open Society Initiative for Southern Africa « (OSISA), en collaboration avec le Réseau Inter ONG du Développement (RIOD).
Elle a aussi bénéficié de l’appui technique et moral de la Direction de la Population et des ressources humaines (DPRH) du ministère du Plan et cadre avec la journée mondiale de la population célébrée le 11 juillet chaque année et dont le thème de l’édition 2023 est » Libération du pouvoir de l’égalité du genre : faire entendre les voix des femmes et des filles pour ouvrir les possibilités intimes de notre monde « .
» C’était très intéressant, parce que, quand on a commencé, j’ai pu poser la question de savoir si ces jeunes avaient des problèmes de santé mentale.
Personne ne pouvait identifier qu’il en avait. Mais, au fil d’échanges, ils (les jeunes) se sont rendu compte qu’ils ont des problèmes de santé mentale, parce que nous avons tendance à réduire la santé mentale aux maladies mentales ou aux troubles mentaux… « , s’est confié le professeur Dr Ally Ndjukendi Omba à la presse.