Par LM

Depuis le début de la guerre en Ukraine, les céréales, principalement le blé, connaissent une fluctuation des cours sur le marché international.
Selon les importateurs, la crise russo-ukrainienne a donc eu des répercussions énormes sur les importations et les prix locaux de la farine du blé dans différents pays importateurs.

Ces derniers ont déploré, au cours d’un échange avec le vice-premier ministre en charge de l’Economie, des tracasseries fiscales et douanières, la rareté des devises qui ne facilite pas le paiement de leurs commandes auprès des producteurs ainsi que le problème d’infrastructures portuaires qui causent une lenteur et un retard dans l’accostage et le déchargement des navires, une situation qui augmente les coûts des transports et la complexité des frais à payer.

Le vice-premier ministre en charge de l’Économie nationale, Vital Kamerhe, a apaisé les inquiétudes des importateurs concernés. Il leur a fait savoir qu’il va, dans le plus bref délai, se concerter avec le ministre des Finances et la Banque centrale pour voir dans quelle mesure le gouvernement peut intervenir en urgence pour baisser les tracasseries fiscales dans ce secteur et mettre à leur disposition les devises au taux de change officiel, sans perturber le cadre macroéconomique, pour faciliter ainsi le paiement de leurs commandes et diminuer le coût d’importation.

Les deux mesures, ont-Ils garanti, pourront, à court terme, conduire à la baisse du prix de la farine et du pain sur le marché local.