Par GKM

Dans un document, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’Homme (VSV), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme, salue et encourage les mesures annoncées depuis vendredi 21 juillet 2023 par le nouveau commandant de la Police Nationale Congolaise (PNC) de la ville de Kinshasa, et ce, après trois jours seulement de sa prise de fonction.

En effet, pour remettre de l’ordre dans le fonctionnement des services de sécurité dans la ville-province de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint, Blaise Kilimba Limba, a interdit à tous les agents de bureaux 2 de s’en prendre à la population avec des tracasseries de toutes sortes. Il a également interdit aux agents de la Police de Circulation Routière (PCR) d’arrêter les conducteurs des engins roulants, sauf en cas d’accident.

La VSV note que, par ces mesures, le nouveau chef de la PNC/Kinshasa vient indubitablement d’apporter une contribution significative à la lutte contre les tracasseries financières et autres dont les paisibles citoyens faisaient et font régulièrement l’objet dans la ville de Kinshasa et ce, sous divers et fallacieux prétextes.

A Kinshasa, l’ONGDH fondée par feu Floribert Chebeya constate que certains agents de la PCR, munis de tenailles ou de pinces, n’hésitent pas souvent d’arracher les plaques minéralogiques des véhicules ou de dégonfler les pneus de ces véhicules, sans crainte de se rendre coupables de destruction méchante des biens d’autrui.

La VSV attire, cependant, l’attention des conducteurs des engins roulants sur le respect inconditionnel du code de la route et de s’abstenir de se livrer aux comportements répréhensibles afin de ne pas donner un coup dur aux mesures salutaires qui venaient d’être prises en leur faveur.

Sur un autre volet, la VSV demande à la population victime régulière des tracasseries perpétrées par des agents de B2 de soutenir les mesures prise par le commissaire adjoint Blaise Kilimba Limba, en dénonçant les tracasseries de ces agents désignés « B2 » souvent très visibles sur les places publiques, telles que le rond-point « Victoire », à proximité de la maison communale de Kalamu, le rond-point « Ngaba », le rond-point « UPN », Pascal, Bitabe,… où ils avaient l’habitude d’extorquer ou de rançonner les paisibles citoyens.