Par Tantia Sakata

Le projet d’Appui au développement des micros, petites et moyennes entreprises (PADMPME) conçu par le Gouvernement congolais est mis en œuvre par ONUFEMMES. Son volet Réforme et dissémination des textes et des lois favorables à l’entrepreneuriat féminin est exécuté par le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO).

Au cours d’une conférence de presse organisée, mardi 25 juillet à Kinshasa, par CAFCO et l’Associations des femmes entrepreneures du Congo (AFEECO), Mme Mimi Mompunga, membre du CAFCO en charge du projet, a souligné que PADMPME est mis en œuvre dans le but de sécuriser les revenus des femmes, de faire bénéficier aux femmes un travail décent et de garantir leur autonomisation économique.

L’objectif du projet est de participer à l’amélioration de l’environnement des affaires à travers la contribution à la réforme du cadre juridique et l’application des lois en protection des droits économiques et sociales des femmes, d’une part, et d’autre, de contribuer à la dissémination de ces lois, à grande échelle, en vue de provoquer un changement d’attitudes et de comportement des acteurs.

Selon Mme Mompunga, ce projet a contribué notamment à lutter contre toutes formes des discriminations et violences basées sur le genre (VBG) et met l’accent sur l’autonomisation de la femme.

En ce qui concerne ce volet dissémination, Mme Mompunga a révélé que plusieurs activités ont été mises en œuvre entre autres le lancement d’une caravane mobile de dissémination du code de la famille et d’autres lois relatives à l’entrepreneuriat, le renforcement des capacités des leaders traditionnels et religieux pour la dissémination du code de la famille, la sensibilisation des femmes, des filles, des hommes et des garçons à travers une pièce de théâtrale « Bongo te tika» sur toutes les formes des discriminations contre les femmes.

Pour sa part, la présidente de l’Associations des femmes entrepreneures du Congo (AFEECO), Betty Mulanga, a déclaré qu’avec ONUFEMMES, ils ont réalisé des activités réalisées durant deux ans sur trois volets, à savoir le plaidoyer, le renforcement des capacités des radios communautaires, la dissémination et la sensibilisation.

Elle a signifié que grâce à ce projet, 375 personnes (hommes et femmes) ont été formées afin de faire le plaidoyer pas seulement au niveau de l’entrepreneuriat féminin, mais à tous les niveaux, parce que ces personnes formées ont bénéficié de huit étapes qui constituent le plaidoyer.