Par Marcel Tshishiku

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a recommandé, le lundi 24 juillet, la contribution technique et l’engagement de toutes les parties concernées par son projet  » Prévention et réponse holistique aux survivants des violences basées sur le genre dans les zones affectées par les conflits en RD Congo « .

Le PNUD a formulé cette recommandation lors de l’ouverture des travaux de l’atelier d’échange d’expérience entre les Centres intégrés des services multisectoriels (CISM) organisé à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa, dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet. Il s’est ainsi prononcé par l’entremise de son représentant résident, Damien Mama.

Ce haut responsable des Nations Unies a expliqué qu’en RD Congo, les Violences Basées sur le Genre (VBG) sont très répandues et demeurent préoccupantes.  » Cela devient un réel problème de santé publique corrélé à l’insécurité et constitue un obstacle de taille au développement socioéconomique des communautés « , a poursuivi Damien Mama, insistant sur la nécessité de considérer la lutte contre les VBG comme un des leviers stratégiques pour renforcer la capacité de la population congolaise d’être un acteur de changement à tous les niveaux de la société et, en outre, la lutte contre ce fléau doit se décliner comme un engagement institutionnel et sociétal qui mobilise tous les acteurs à tous les niveaux de la société congolaise. Cependant, le PNUD a rappelé que, depuis 2014, il met en œuvre, avec l’UNFPA, des programmes de lutte contre l’impunité, de soutien aux survivants de VBG et d’autonomisation des femmes.

 » Le projet qui nous réunit aujourd’hui en ce cadre a été validé en janvier 2022 et a pour principaux objectifs de renforcer la lutte contre les VBG et autonomiser leurs survivants par la capitalisation des progrès existants et l’institutionnalisation des CISM où les survivant des VBG peuvent bénéficier d’une prise en charge holistique.

Dans cet ordre d’idées, le PNUD a précisé que ce projet, cofinancé par le Gouvernement coréen via la KOICA, l’UNFPA et lui-même, permet à ces partenaires de soutenir ensemble la mise en œuvre des priorités nationales en matière de réduction des inégalités de genre et de lutte contre les VBG.  » Depuis son début en janvier 2022, le projet a progressé grâce au partenariat du ministère du Genre, de la famille et de l’enfance et d’autres parties prenantes aux niveaux provincial et national « , a-t-il conclu.