Par Marcel Tshishiku

Plusieurs dizaines des volontaires de la société nationale de la Croix-Rouge de la RDC et des étudiants de l’Institut national du travail social (INTS) ont participé, samedi le 22 juillet, à une séance d’animation pédagogique sur la santé mentale, organisée à leur attention par le Réseau des ONG d’action en santé mentale (ROASAM) dans l’enceinte de cet établissement d’enseignement sis avenue Kalembe Lembe, commune de Lingwala, ville de Kinshasa.

Selon le secrétaire exécutif national du ROASAM, Roger Muibou Kithima, cette séance d’animation a été organisée dans le cadre de la journée internationale de la population célébrée le 11 juillet chaque année, et a coïncidé avec la date de la commémoration de la journée mondiale de la santé du cerveau.

Pour sa part, Mr Tambwe Yuma, directeur au ministère du Plan, a expliqué que, pour cette année 2023, le thème de la journée mondiale de la population est  » Libération du pouvoir de l’égalité du genre : faire entendre la voix des femmes et des filles pour ouvrir les possibilités infinies de notre monde « .

La responsable du bureau de Communication pour un changement de comportement (chargé de la sensibilisation au genre) et représentante du Genre au ministère du Plan, ainsi que sa collègue Yonga Olengo ont donné des informations pour présenter la situation surtout en RDC par rapport au genre et, dans le cas échéant, sur la santé mentale et le genre.

Puis, le professeur Dr Daniel Okitundu, Chef de département de neurologie à la faculté de médecine à l’Université de Kinshasa (UNIKIN) et conseiller national en santé mentale au ROASAM, a démontré, entre autres points, que la santé mentale est soutenue par l’activité psychique qui est une activité de base permettant de sentir et de réagir, de réaliser des expériences, de référer le comportement au passé, au présent et au futur, et de prendre conscience du temps.

Cofondateur du ROASAM, le professeur Daniel Okitundu a également présenté la santé mentale, non seulement comme une valeur qui donne la mesure d’épanouissement de la personne humaine, mais aussi une pratique des soins de santé. Enfin, le directeur de cabinet du DG de l’INTS, le professeur José Khenda, a décortiqué et fourni des détails sur la place du travail social dans les soins de santé mentale.