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Réintégration des cadres de la DGDA arbitrairement révoqués en 2010: deux dossiers entremêlés pour bloquer le processus

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Réintégration des cadres de la DGDA arbitrairement révoqués en 2010: deux dossiers entremêlés pour bloquer le processus

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Par DMD

Depuis la promulgation, par le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de l’Ordonnance Nº22/084 du 5 juillet 2022 portant réintégration des cadres de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) arbitrairement révoqués en 2010 suivant l’Ordonnance Nº 10/001 du 2 janvier 2010, les dossiers de ces derniers qui devraient, depuis, reprendre le service, continuent à faire face à un blocage sans fondement, délibérément orchestré par certains individus bien connus. Dans leur démarche machiavélique frisant la pure jalousie, à en croire une frange d’agents ayant une parcelle d’autorité au sein de la DGDA, il ressort que quelques hautes personnalités de cette régie financière seraient mises en relief pour contrecarrer cette réintégration.

Parmi lesquelles, celles œuvrant à la Direction des Ressources Humaines (DRH) accusées, à tort ou à raison, de mauvaise foi pour s’être illustrées à mêler le dossier de ces cadres arbitrairement révoqués puis réintégrés, à celui des retraités qui, croit-on savoir, pose présentement problème. Cette Direction des Ressources Humaines oublie qu’il s’agit de deux dossiers et de deux ordonnances aux contenus différents qu’elle devrait plutôt séparer. Certains membres de l’exécutif sont soupçonnés aussi de faciliter ce blocage. Ils ne jureraient que par la non réintégration desdits cadres au sein de la DGDA. Il sied de signaler que depuis sa prise de fonction, Bernard Kabese, l’actuel Directeur Général de la DGDA, ne cesse de se battre pour décanter une fois pour toutes cette situation qui continue à perdurer.

Notamment en mettant toutes les batteries en marche pour l’exécution de cette ordonnance qui constitue d’office un acte juridique de la plus haute autorité de la République Démocratique du Congo dont on ne peut ni débattre, ni analyser et moins encore attaquer.

Le Nº1 de la DGDA, Bernard Kabese, confirme avoir envoyé, depuis 2022, alors qu’il assumait l’intérim de son titulaire empêché, toutes les conclusions de ce dossier querellé des cadres de la DGDA auprès du Vice-premier ministre, ministre de la fonction publique qui, somme toute, les a d’ailleurs traités sans anicroche à son niveau. Répondant d’ailleurs à une question lui posée, le 14 juin 2023, sur Top Congo FM, Jean-Pierre Lihau, Vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a déclaré, sans mâcher les mots, avoir déjà instruit toutes les régies financières pour qu’elles exécutent cette ordonnance présidentielle qui ne devrait souffrir d’aucune faille. Si du côté de la Direction Générale des Impôts (DGI) ainsi que celui de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participation (DGRAD), ce dossier a été déjà clôturé sans autre forme de procès, à la DGDA, par contre, un silence radio continue jusqu’à ce jour à s’y observer, une manière de fouler aux pieds les instructions du Vice-premier ministre, ministre de la Fonction publique. Saisi en son temps, Jean-Pierre Lihau avait fait un rappel corsé à l’endroit de Jeanne-Blandine Kawanda, l’ancienne D.G de la DGDA, étant donné qu’elle ne s’exécutait pas, préjudiciant ainsi les bénéficiaires de cette ordonnance présidentielle.

Selon des sources, la Direction des Ressources Humaines de la DGDA, pour se soumettre aux instructions de nº1 de la Fonction publique, avait avant tout exigé la mise en place d’une commission interne qui devrait examiner cette ordonnance du Chef de l’État. Tous les cadres de la DGDA révoqués en 2010 puis réintégrés, sollicitent l’arbitrage personnel du Président de la République qui, pour l’heure, est le seul habilité à décanter au plus vite cette situation.