Par GKM

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu Mukulu, a participé, le mardi, au colloque scientifique organisé par plusieurs structures de la ville de Mbuji-Mayi, au Club MIBA, sous le haut patronage du ministère national en charge de la Santé.  » Droits de l’homme et journée internationale de sensibilisation à l’albinisme « , tel a été le thème développé par le président de la CNDH, Paul Nsapu. Dans son intervention, il a démontré que les personnes atteintes de l’albinisme sont victimes de nombreuses formes de discrimination dans le monde.

Comme moyen de résoudre cette problématique, Paul Nsapu a proposé de mener  » les campagnes d’éducation et de sensibilisation pouvant aider à lutter contre les superstitions et les stigmatisations associées à l’albinisme « .

 » Le terme personne atteinte de l’albinisme est préférable au terme albinos, souvent utilisé avec une connotation péjorative « , a-t-il ajouté.
Paul Nsapu Mukulu a également déploré que, dans certains pays comme la Chine, des sources crédibles affirment que les enfants atteints de l’albinisme souffrent d’abandon et de rejet de la part de leurs familles. Concernant la journée internationale en faveur de l’albinisme, célébrée le 13 juin de chaque année à travers le monde, Paul Nsapu Mukulu a recommandé une collaboration entre le Gouvernement congolais, la CNDH et des organisations de la société civile pour se lancer dans ces campagnes de sensibilisation et lutter efficacement contre ce fléau.

Il a rappelé qu’il y a d’ailleurs une sous-commission au sein de la CNDH chargée des personnes vivant avec handicap, VIH Sida, et autres groupes vulnérables et personnes de 3ème âge. Cette sous-commission est coordonnée par la commissaire nationale Véronique Ngongo Furah, qui fait partie de cette délégation de la CNDH en mission de travail à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Central.

C’est depuis le 10 juillet 2023 que le président de la CNDH, Paul Nsapu et sa délégation constituée notamment de son directeur de cabinet, René Kabala, ont quitté Kinshasa pour Mbuji-Mayi, en vue de prendre part à ce colloque scientifique.