Kongo Central : les installations de l’imprimerie SODAC de Kisantu détruites par un incendie
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Par Dieudonné Muaka Dimbi
Les installations de l’imprimerie de la Société de distribution d’arts graphiques du Congo (SODAC), dont le siège administratif est établi à Kisantu, agglomération située à 245 kms à l’Est de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, sont toutes réduites en cendre depuis les premières heures du matin de ce mardi 11 juillet.
D’après les premiers éléments en notre possession, un court-circuit électrique survenu aux environs de 1 heure du matin, a provoqué cet incendie déplorable qui a consumé, non seulement lesdites installations, mais aussi d’autres œuvres du diocèse de Kisantu basées dans le même bâtiment.
Les installations de la Centrale d’achat et d’approvisionnement des médicaments (CAAMEK) ainsi que celles du laboratoire de l’Institut Kukiele de Kisantu n’ont pas été non plus épargnées par le feu.
A cela s’ajoute la bibliothèque de cette imprimerie, dont les différents livres ont été calcinés.
A noter que la SODAC qui est l’une des premières imprimeries de la République Démocratique du Congo et propriétaire du diocèse de Kisantu, a connu, il y a quelques mois seulement, une importante étape de sa modernisation caractérisée par l’acquisition de nouveaux équipements pour l’impression, notamment des bâches, des T-shirts et d’autres imprimés qui sont partis en fumée.
Une perte énorme pour cette entreprise qui, suite à l’importante dette liée à l’impression aussi bien des exemplaires des cartes roses pour véhicules au profit de la Direction générale des impôts (DGI) que des titres valant espèce en faveur des territoires de Kasangulu, Madimba et Kimvula, que lui devait les Gouvernements central et provincial, il y a quelques années, a en effet procédé au dégraissage de son personnel de 42 agents, autrefois à 13 seulement, plus 3 stagiaires aujourd’hui.
Malheureusement, ces agents, à cause de cet incendie, sont aussi renvoyés d’office au chômage forcé avec toutes les conséquences fâcheuses que cela pourrait entraîner vis-à-vis de leurs familles respectives qui ne savent plus sur quel pied se tenir.
Tout compte fait, le souhait le plus ardent des uns et des autres est celui de voir le Gouvernement congolais songer à réhabiliter cette imprimerie qui lui a déjà rendu de loyaux services. Et, le plus tôt serait le mieux.