Face aux revendications de l’opposition : la CENI dit niet et continue le processus
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Par LKT
La CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), à travers sa plénière, a répondu aux préoccupations soulevées par des leaders de l’opposition politiques ayant eu des échanges dernièrement avec le président de cette centrale électorale, selon le communiqué N° 032/CENI/2023, du 10 juillet 2023. Un document signé par la rapporteure de la CENI, Patricia Nseya.
Mais avant de répondre aux préoccupations de ces leaders politiques, les membres de la plénière de la CENI ont écouté les différents points soulevés pendant ces échanges. Il s’agit de la recomposition de la Centrale électorale, la recomposition de loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI, ainsi que le préalable de l’identification et de l’enrôlementdes électeurs dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth, tout comme la publication des listes électorales et le besoin de l’audit externe du fichier.
Pour sa part, la plénière de la CENI a trouvé que certaines requêtes relevées par ces leaders politiques de l’opposition n’ont aucune pertinence avec le mandat constitutionnel ou les prérogatives de la Centrale électorale. «Les compétences étant d’attribution, la CENI ne saurait être fondée de les rencontrer», a fait remarquer la plénière de la CENI dans son communiqué.
S’agissant du point sur la publication des listes des électeurs et de l’audit externe du fichier électoral, l’assemblée plénière attire l’attention de toutes les parties prenantes au processus électoral sur l’impératif pour la CENI d’observer strictement le cadre tant légal que règlementaire en vigueur dans l’exercice de ses missions. Car, dans l’intérêt de tous, rien ne peut justifier des acteurs qui s’affranchissent des prescrits de la loi électorale, a encore relevé le document de la CENI. «Au stade actuel des opérations, les préoccupations soulevées par les parties prenantes sont d’ores et déjà rencontrée par l’articles 8, alinéa 1,2,3 et 4 de la loi électorale (…) », a martelé ce communiqué.
Et de confirmer: «la CENI va publier, selon les prescrits de la loi électorale, sur son site internet la liste des électeurs. À cette occasion, les parties prenantes pourront procéder à tout type d’opération de contrôle et ou d’audit». Elle a, en outre, relevé que diligenter une nouvelle mission d’audit externe du fichier électoral risquerait d’éloigner la CENI de ses priorités courantes et prochaines, qui se focalisent sur les étapes devant conduire à l’organisation effective, et dans le délai, des scrutins du 20 décembre 2023.