IXème Jeux de la Francophonie: la CNDH et le Centre sportif des droits de l’homme consultent la société civile
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Par GKM
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de la République Démocratique du Congo , en partenariat avec le Centre sportif des droits de l’homme, a organisé, mardi 4 juillet, une séance des consultations avec les organisations de la société civile en marge des IXème Jeux de la Francophonie, prévus du 28 juillet au 7 août 2023 à Kinshasa.
Tenue au siège de la CNDH-RDC à Gombe et ouverte par la vice-présidente de la CNDH-RDC, Me Joëlle Mbamba Kona, l’activité des consultations a permis au chef de la Politique et de la sensibilisation du Centre sportif des droits de l’homme, Guido Battaglia, d’exposer les éléments susceptibles de consultation d’une part, et d’autre, de contribuer ou favoriser directement ou indirectement les risques d’atteinte ou de violation des droits de l’homme au cours de l’organisation et du déroulement de ces jeux de la Francophonie à Kinshasa.
Des participants à cette rencontre, dont les cadres et agents de la CNDH ainsi que les membres des organisations de la société civile, notamment celles exploitant la thématique sport, ont relevé, après les travaux en atelier, des risques de violations des droits de l’homme pendant les jeux, des stratégies de prévenir ces risques et un plan d’action pour ces stratégies.
La vice-présidente de la CNDH a déclaré que cette institution citoyenne est prête pour accompagner les IXème de la Francophonie de Kinshasa, surtout qu’elle a bénéficié, ensemble avec certains acteurs de la société civile qui est aux côtés de la base et disposent des données et de l’appui technique des partenaires. » La CNDH est prête, parce que nous ne serons pas seuls à accompagner les IXème Jeux de la Francophonie, il y a notamment la société civile, la base qui a toutes les données.
Nous avons aussi un long chemin, parce que nous avons aussi un long chemin, surtout que c’est une activité d’une grande envergure, que la CNDH-RDC est impliquée pour la première fois. C’est une expérience pilote. Nous sommes en train de nous outiller. Voilà pourquoi les partenaires sont en train de nous appuyer techniquement pour voir les enjeux sportifs et les liens des droits de l’homme. Nous pensons que nous allons y arriver « , a encore déclaré la vice-présidente Joëlle Mbamba Kona.
De son côté, l’animateur de l’activité, le chef de la Politique et de la sensibilisation du Centre sportif des droits de l’homme, Guido Battaglia, a indiqué: » c’était une demande de collaboration et d’écouter la voix de la société civile. C’était très important par le Centre sportifs des droits de l’homme, la CNDH, la société francophone des droits de l’homme et l’OIF pour avoir les perspectives et le contenu de la société civile pour le progrès et l’amélioration des conditions des gens dans le contexte des sports ».
» Nous remercions la CNDH pour l’initiative et croyons que c’est le début de la collaboration qui va continuer même après les jeux de la Francophonie », a ajouté la vice-présidente, précisant que les résolutions prises pendant l’activité cadrent très bien avec les enjeux de ce grand rendez-vous sportif du monde de la Francophonie, même si elle a été initiée à deux semaines du lancement des jeux.
L’un des participants, Me Alain Makengo, président de la Ligue sportive pour la promotion et la défense des droits de l’homme (LISPED), a salué l’initiative de la CNDH et ses partenaires qui entre dans le cadre du renforcement des capacités dans la promotion et la protection des droits de l’homme dans le domaine du sport. » Ça s’accommode déjà aux valeurs sportives. Nous savons alors comment mobiliser tous ceux qui vont venir aux jeux, la population congolaise et les amis étrangers. Que les jeux se passent dans la paix et le calme « , se réjouit-il.
Temps fort
Des participants, répartis en ateliers, ont relevé des risques de violations des droits de l’homme pendant les jeux. Ils ont formulé des stratégies de prévenir ces risques et proposer un plan d’action pour ces stratégies. Ceux qui ont constitué le troisième groupe ont proposé notamment le renforcement des capacités sécuritaires, compte tenu de l’engouement et tout ce qui aura lieu autour de cet évènement, si pas éviter, mais minimiser sensiblement les cas des violations des droits de l’homme avant, pendant et après l’évènement.
Ils ont aussi formulé la proposition d’assainissement des lieux de jeux pour éviter des maladies dans le cadre des droits à la santé. Ils ont proposé un plan concret et cohérent de mis en œuvre des stratégies de prévention des droits de l’homme avant, pendant et après les IXème Jeux de la Francophonie.