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Kinshasa : plusieurs cas d’enlèvement signalés à travers la ville

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Kinshasa : plusieurs cas d’enlèvement signalés à travers la ville

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Par TSM

Depuis un certain temps, plusieurs cas d’enlèvement sont signalés quasiment dans toutes les communes de la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.

Les kidnappeurs se font passer pour des chauffeurs opérant généralement dans les taxis, communément appelés « ketch », où ils embarquent tout citoyen (homme ou femme) à la recherche d’un moyen de déplacement. Certaines personnes sont même enlevées par la moto-taxi. Ces malfrats commettent leurs forfaits d’une commune à une autre. C’est ainsi que les avis de recherche sont lancés presque chaque jour par des familles, dont l’un des membres est victime de Kidnapping.

Dans leur mode opératoire, les criminels utilisent des parfums sous forme d’anesthésie pour hypnotiser leur cible afin de bien les emporter sans résistance. Toujours dans cette stratégie, tous les membres du gang ne montent pas dans un même arrêt, question de se faire passer pour des clients et mettre « la proie » au milieu d’eux.

Par ailleurs, les témoignages de certaines personnes ayant échappé à un enlèvement qui circulent sur la toile font froid au dos.
Cette situation a créé une psychose au sein de la population, obligeant beaucoup de personnes à se méfier des taxis, étant donné qu’il est difficile de repérer des vrai-faux taxis. Seul l’instinct de survie guide ceux qui doivent se déplacer chaque matin pour atteindre leur lieu de service. Comme qui dirait, il faut écouter cette voix intérieure, avant de prendre place à bord d’un taxi ketch.

Actuellement, l’alerte est maximale au sein de la population qui constitue la proie de ces hors-la-loi qui sèment la terreur et la désolation sur leur passage. Déjà, des consignes de sécurité se partagent sur les réseaux sociaux pour contrer toutes ces manœuvres. Il convient de signaler que certains de ces criminels ont déjà été appréhendés par les services de sécurité. Cependant, un grand travail reste à faire par la Police nationale congolaise censée protéger la population et leurs biens.