Bien que renvoyée à d’autres sessions : la loi «Tshiani» reste une menace pour certains présidentiables
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Par LM
Le député national Nsingi Pululu est revenu hier lundi 3 juillet 2023, sur la question de la loi sur la « congolité » classée comme nouvelle matière lors de la session de mars à l’Assemblée nationale.
Dans l’optique d’éclairer l’opinion sur l’avenir de cette proposition de loi, Nsingi Pululu souligne que la loi dite « Tshiani » sera examinée une fois que la chambre basse du Parlement va vider les 4 matières restantes lors de la prochaine session.
« Ce n’est pas un piège. Vous avez lu le calendrier de la session de mars, il y avait la rubrique nouvelles matières, et il en reste 4.
Une fois que celles-ci seront vidées, ça sera maintenant la place à la loi Tshiani. Donc ça peut intervenir au mois d’octobre ou bien au mois de septembre ou vers la fin.
Si cette matière est vidée avant, ça sera maintenant la loi Tshiani. Mais cela ne signifie pas qu’on cherche qui que ce soit. La loi suit son cours normal donc. N’en déplaise si vous êtes candidat et que vous n’êtes pas de père et de mère congolais. Pourquoi voulez-vous être candidat président de la République, ça c’est une provocation », a souligné Nsingi Pululu.
D’un ton élevé, l’élu de la Funa promet, que la loi passe ou pas, il va saisir la Cour constitutionnelle pour solliciter l’invalidation de tout candidat qui osera postuler à la présidence sans être en conformité avec cette loi.
« Même si la loi n’est pas passée, mais dans la tête des Congolais, la loi est déjà passée.
Tout le monde sait que si tu n’es pas de père et de mère congolais, tu ne seras jamais candidat président de la République. Que la loi passe ou pas, tout celui qui va s’amuser à aller déposer sa candidature comme président de la République, je vais demander à la Cour constitutionnelle de l’invalider et la Ceni va l’invalider ! », a-t-il tonné.
Cette proposition de loi initiée par l’ex candidat président de la République Noël Tshiani, endossé par le député Nsingi Pululu, défraie la chronique depuis un temps, car certains candidats à la présidentielle dont Moïse Katumbi se sentent visés par cette initiative pour être écartés de la course à la magistrature suprême.
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