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Mesures de lutte contre les kidnappings à Kinshasa: les transporteurs s’entêtent

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Mesures de lutte contre les kidnappings à Kinshasa: les transporteurs s’entêtent

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Par Marcel Tshishiku

Les conducteurs des motos, taxis, taxis-bus et bus destinés au transport en commun dans la ville de Kinshasa ne semblent pas disposés à respecter les mesures de sécurité prises par le Gouvernement provincial de Kinshasa à travers son ministre de l’Intérieur, sécurité et justice, Gratien Tsakala, en vue de mettre définitivement un terme aux cas de kidnappings devenus monnaie courante dans la capitale rd congolaise.

Déplorant cette situation macabre qui endeuille et indigne ses administrés, l’exécutif provincial a ordonné, lundi 26 juin, aux transporteurs l’interdiction de circulation des taxis avec vitres teintées, le respect de la limitation du nombre de passagers, essentiellement pour les taxis et les motos ; l’affichage visible par les taxis, taxis-bus et motos du numéro d’identification ; le signalement par les transporteurs des intrus dans leurs corporations, comme l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO), les associations des responsables des parkings, des chargeurs…

Par ailleurs, l’exécutif provincial de Kinshasa a appelé la population locale à faire preuve de vigilance et à dénoncer tous les suspects et leurs complices, qui s’évertuent à troubler la quiétude de la population kinoise, afin qu’ils subissent la rigueur de la loi.   Il a confirmé l’implication de tous les services de sécurité de la ville dans les efforts visant à garantir la sécurité des passagers dans le trafic urbain.

Pour leur part, les observateurs constatent que, 72 heures après l’annonce de ces mesures, les propriétaires et conducteurs continuent de circuler avec des véhicules à vitres teintées, avec des passagers en surnombre et des plaques d’immatriculation illisibles ou invisibles. Ils appellent ainsi l’autorité urbaine à initier un contrôle sévère pour le respect strict de ses mesures sans verser dans les tracasseries et à mettre à la disposition des administrés des numéros de téléphone verts leur permettant de dénoncer tout cas d’enlèvement.