Par Carroll Madiya

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris part, hier mardi 27 juin, au Sommet de la quadripartite EAC, CEEAC, CIRGL et SADC, tenu à Luanda, en Angola. C’est le 5ème Sommet des Chefs d’Etat consacré à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC depuis 2021, année du début de l’agression du pays par le Rwanda et son bras armé le M23.

Ce Sommet, placé sous l’égide de l’Union Africaine avec l’accompagnement des Nations Unies, a été organisé dans le but de coordonner et harmoniser toutes les réponses régionales pour des résultats concrets sur le terrain. Il s’est tenu après les travaux préparatoires des experts et ministres des pays membres de ces organisations régionales et sous régionales sur le schéma à adopter pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC.

Au cours de la réunion ministérielle tenue le lundi 26 Juin, la RDC a exigé de conserver la coordination des opérations et tactiques des forces régionales qui devront intervenir dans la partie Est de son territoire national, en laissant le volet diplomatique et politique à l’Union africaine, selon une position commune du vice-Premier ministre des Affaires étrangères , Christophe Lutundula ; de son collègue de la Défense , Jean-Pierre Bemba, et du ministre d’Etat en charge de l’Intégration régionale , Mbusa Nyamuisi.

Pendant plus de 4 heures, les ministres des pays membres de ces organisations étaient en discussion afin d’harmoniser et adopter le texte du communiqué final qui a sanctionné ce Sommet.

Selon des sources proches de la présidence de la RDC , si la réunion des ministres a pris plus de temps que prévu , cela fait suite aux divergences relatives au plan directeur qui devra être mis en place pour le retour de la paix dans la partie Est de la RDC.