Au-delà du message de la CENCO: le fanatisme aveugle doit être banni
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Par MKM
Dans son message de l’Assemblée plénière du 23 juin à Lubumbashi, la CENCO interpelle et revient sur sa rengaine habituelle, de plus en plus prise en compte partir une certaine opposition : la recomposition de la CENI sur fond d’autres conséquences majeures. Les Évêques catholiques demandent, à leur manière, au peuple de se réveiller face aux élections à venir.
Reconnaissant la capacité à la population de renouveler la confiance aux animateurs des institutions, les Évêques ont insisté sur le choix des dirigeants compétents et de bonne probité.
Pour eux, les portes doivent être fermées aux opportunistes, aux tribalistes, népotistes et autres assoiffés du pouvoir pour leurs propres intérêts. Les précautions ont été rappelées de ne pas quitter les bureaux de vote avant l’affichage des résultats. La sécurité des personnes et de leurs biens bien indiquée à l’intention du Gouvernement. La CENI est tenue, par la CENCO, de bien travailler à la transparence des opérations de vote et de dépouillement par le respect de dispositions légales.
Tout comme le suivi correct de toutes les innovations introduites dans la loi électorale, à côté de la préparation sans faille des témoins suivie de leur déploiement par les partis et regroupements politiques.
Un mélange curieux
Des recommandations dignes pour l’intérêt des élections voulues crédibles, mais la CENCO revient sur des revendications reprises généralement en chœur par une frange de l’opposition. Condamnant à mi teinte l’aggravation de l’insécurité à l’Est par le M 23 sous parapluie rwandais, les Évêques donnent l’air de désapprouver sous l’argumentaire des Agresseurs. L’insécurité causée par des milices et une certaine formation politique qu’ils identifient semble parcellaire, en ignorant les autres actes répréhensibles. Tels, lors des manifestations dites pacifiques. L’interprétation de certains acteurs politiques détenant des armes non signalées ne sont pas répertoriés.
Au contraire, on les voit s’afficher avec certains acteurs politiques ayant laissé mauvaise impression par rapport à leur gestion de la chose publique.
Le fanatisme aveugle d’où qu’il vienne doit être repoussé et banni, en laissant libre cours à une sensibilisation, dépouillée de tout malentendu.
Le Gouvernement, pouvoir organisateur des élections, est appelé à bien prendre en considération les conseils dans le sens de la réussite du processus électoral.
La réduction du train de vie des institutions s’avère indispensable comme la justice équitable et la lutte contre l’impunité, même si cette fois, elle n’a pas été répertoriée. Le triomphalisme des uns et des autres n’est pas à encourager, au nom de la cohésion nationale et du vivre ensemble. Une introspection de la part de nos chers princes de l’Église catholique reste aussi d’extrême importance pour favoriser l’harmonie entre la population qu’ils réclament à cor et à cri.