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La situation risque de se compliquer à l’Assemblée provinciale

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La situation risque de se compliquer à l’Assemblée provinciale

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C’est en principe le 29 juin que va se clôturer la session ordinaire de mars à l’Assemblée provinciale du Kongo central.
Il y a de moins en moins la chance de voir dernière plénière se tenir , au regard de la tension à Matadi ,par rapport, à la pétition sur le retrait de confiance à l’endroit principalement du Président de l’Assemblée provinciale.

De folles rumeurs circulent déjà que de fausses signatures se trouvent sur la liste des pétitionnaires des pétitionnaires.
Les auteurs de cette forfaiture, découverte au niveau du bureau de l’organe délibérant de l’Assemblée provinciale, sont injoignables à travers la ville de Matadi. En outre, le marché court vers un échec du fait de l’échec du non respect des engagements pris par l’auteur intellectuel de ladite pétition.
D’ après les mêmes témoignages, Jean-Claude Vuemba Luzamba se dit prêt à saisir la justice pour faux et usages de faux contre les habitués à nuire à autrui. Il n’a pas manqué de relever la confusion entre la pétition et la motion de défiance.

Les cibles des pétitionnaires

L’ambiance est morose depuis le mercredi 21 juin au siège de l’Assemblée provinciale à Matadi où une plénière de tous les enjeux était attendue pour statuer sur le retrait déclaré de confiance à l’endroit de Jean-Claude Vuemba Luzamba et Billy N’tunga, respectivement Président et Rapporteur adjoint du bureau de l’organe délibérant du Kongo Central. Tous les accès à l’hémicycle étaient verrouillés, pas d’accès ni de sortie.

Disons que c’est depuis le lundi 19 juin que le siège de l Assemblée provinciale était inaccessible. Une communication officielle avait été à ce propos faite par le Président de l’organe délibérant à travers son Directeur de cabinet. Les policiers armés y étaient postés et le même jour la garde à la disposition de Jean-Claude Vuemba retirée. Ce dernier, comme le Rapporteur adjoint, font face au retrait de confiance de la part d’une frange de députés provinciaux.

Les griefs

Se référant au règlement intérieur de l’Assemblée provinciale, spécialement à son article 30, ces élus accusent le premier cité de détourner les ressources financières.

Entendez les émoluments ainsi que l’appui budgétaire du mois d’octobre destinés à 6 députés provinciaux récemment validés ainsi que des biens d’autres bavures liées à la gouvernance financière de cette première institution provinciale. Cette situation avait d’ailleurs donné lieu à la mission de l’Inspection Générale des Finances (IGF).

Ensuite, les pétitionnaires l’accusent de s’être substitué au Pouvoir Exécutif. Notamment par ses itinérances à travers la province voire à l’extérieur du pays, jusqu’auprès des sociétés étatiques, paraétatiques, privées et des opérateurs économiques tant nationaux qu’étrangers par des contacts inexplicables débordant les attributions du Président de l’Assemblée .

Peut-on lire aussi dans cette déclaration, lorsqu’il s’est rendu dernièrement en France, il a signé au nom du gouvernement provincial, des textes conventionnels avec la société PERENCO , sans devoir obtenir au préalable le mandat express de la plénière de l’organe délibérant.
Des missions parlementaires sans un seul rapport à la plénière.

Il lui est aussi reproché également entre autres son activation auprès de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA) au sujet de la taxe d’embarquement et de débarquement perçue par la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC), la personnalisation de l’institution et la banalisation des plénières, les altercations sans réserve avec le Rapporteur adjoint, la mauvaise gestion de la question orale avec débat adressée au Gouverneur de province par un député provincial, la violation flagrante de l’art. 159, alinéa 1 et 2, du règlement intérieur de l’Assemblée provinciale, en programmant à sa guise et au jour de son choix, la question d’actualité initié par un autre député destinée au Directeur Général de la DGRKC. La liste n’est pas exhaustive.

Quant au Rapporteur adjoint Billy N’Tunga, il est accusé, par ses pairs, d’incompétent et de fouler aux pieds l’éthique et la déontologie des parlementaires, ayant d’ailleurs entamé la convivialité au sein du bureau de l’Assemblée provinciale. Suite à ce qui précède, les élus du peuple n’hésitent plus à utiliser les voies les plus légales pour faire partir les deux membres du bureau de l’organe délibérant de leurs fauteuils.

Ce que dit Vuemba hors hémicycle

Prenant connaissance de la réaction musclée contre lui par 7 sur les 41 Députés provinciaux, J C Vuemba s’emporte, en qualifiant de blague de mauvais goût, la déclaration de retrait de confiance faite par ses collègues et lue par le député Pierre Muanda Mvumbi. Etant donné, pour lui, que jusqu’à ce jour, aucun document atteste ce prétendu retrait de confiance qui n’a pas non plus annexé la liste des pétitionnaires.

Par conséquent, sans porter les gants, Jean Claude Vuemba pointe un doigt accusateur en direction du Gouverneur Guy Bandu Ndungidi qui, selon lui, instrumentalise certains députés provinciaux moyennant les espèces sonnantes et trébuchantes. Pendant qu’il est attendu de se soumettre au contrôle parlementaire et de répondre à la question orale avec débat lui adressé tout dernièrement par le député Guylain Phanzu par rapport à sa gestion. Vuemba Luzamba reste d’avis que les moyens pour déchoir un Président de l’Assemblée provinciale sont connus de tout le monde et non pas par une simple pétition.